L’Écosse a subi une lourde défaite face à la Grèce en Ligue des Nations, entraînant sa relégation en deuxième division. Steve Clarke, le sélectionneur écossais, a reconnu ses failles et promet d’analyser cet échec pour mieux préparer la suite.
Une soirée difficile pour l’Écosse
Malgré une victoire 1-0 lors du match aller à Piraeus, l’Écosse n’a pas su confirmer son avantage à Hampden Park. La Grèce a rapidement pris l’ascendant avec deux buts inscrits avant la mi-temps par Giannis Konstantelias et Konstantinos Karetsas. Christos Tzolis a scellé le score dès le début de la seconde période, portant le résultat à 3-0.
La prestation décevante des Écossais s’est traduite par des sifflets des supporters au moment de la pause et à la fin du match. Cette contre-performance plonge l’équipe dans la Ligue B pour la prochaine édition du tournoi.
Steve Clarke face aux critiques
Conscient des critiques, Clarke a souligné la nécessité de se remettre en question. « La Grèce a été meilleure ce soir », a-t-il admis. « Nous avons bien débuté et obtenu quelques occasions, mais ils ont marqué à leur première attaque. Nous n’avons pas su revenir rapidement défensivement et manqué de créativité offensivement. C’est une nuit décevante. »
Il a aussi évoqué son management : « Peut-être aurais-je dû effectuer plus de rotations ou faire davantage de changements pour dynamiser l’équipe. » Le seul ajustement pour ce match retour a été l’entrée de Ryan Christie à la place de Lewis Ferguson, un choix que Clarke questionne aujourd’hui.
Une réaction nécessaire avant la reprise
En perspective des prochaines rencontres, notamment des matchs amicaux de juin face à l’Islande et au Liechtenstein, l’entraîneur écossais veut tirer les enseignements : « Nous devons analyser, mettre ce tournoi de côté et nous concentrer pour refaire mieux. »
Clarke a également rappelé que son équipe avait déjà prouvé qu’elle pouvait être performante à ce niveau en maîtrisant bien le jeu, « avec ou sans le ballon ». Les deux rencontres de juin seront donc cruciales pour préparer les qualifications à la Coupe du monde dont le coup d’envoi sera donné à l’automne.
Les principaux enseignements et l’avenir
L’incapacité à défendre collectivement a été pointée du doigt par le sélectionneur : « En Grèce, nous avons réussi à défendre en équipe, mais ici, ce n’était pas le cas. Ce manque d’énergie et de coordination nous a coûté cher. »
Après une série de quatre rencontres sans défaite, cette défaite embarrassante a créé une certaine tension. Toutefois, Clarke reste concentré sur l’avenir, refusant de répondre aux sifflets des supporters et préférant se focaliser sur le travail à accomplir : « Il faut savoir rebondir après un coup dur et agir jusqu’à la prochaine échéance. »









