Belgique
En tant qu’entraîneur adjoint de l’équipe belge, le Dijonnais Stéphane Jobard côtoie des joueurs de renommée mondiale qui ont tout gagné, parmi eux Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne. La Belgique est considérée comme l’une des nations à suivre lors du Mondial 2026, grâce à son classement FIFA qui la place actuellement à la huitième place et lui assure le statut de tête de série pour le tirage au sort. L’effectif réunit des stars du football européen et des champions de leurs clubs, renforçant l’idée que le pays peut viser une performance élevée. Jobard, en poste avec la sélection depuis janvier 2025, s’inscrit dans la continuité du travail effectué auparavant et découvre peu à peu un nouveau cadre.
Parmi les noms qui rayonnent, on compte Thibaut Courtois, gardien double vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, et Kevin De Bruyne, qui a tout gagné avec Manchester City avant de rejoindre Naples cet été. L’effectif comprend aussi Romelu Lukaku, Axel Witsel et Thomas Meunier, piliers du groupe. À leurs côtés, des jeunes déjà imposés dans de grandes formations européennes : Jérémy Doku, Leandro Trossard, Alexis Saelemaekers et Loïs Openda. Ces éléments illustrent la richesse et la profondeur du groupe.
Exigence et humilité
Jobard souligne que ces joueurs exigent énormément d’eux-mêmes et savent se remettre en cause, tout en affichant une grande humilité et une forte capacité d’écoute qui facilitent le travail. Selon lui, travailler avec ce groupe est “super facile” lorsque chacun vise l’excellence et répond présent à chaque rassemblement. Il rappelle aussi que le contexte de la sélection est différent du club et qu’un échange constant entre le staff et les joueurs est indispensable au quotidien. Cette dynamique facilite l’intégration des nouveaux internationaux et le maintien d’un haut niveau collectif.
Surnommé affectueusement Jobi dans le paysage dijonnais, il évoque aussi la sensation de ne pas les avoir au quotidien et le besoin de suivre et de prospecter entre les rassemblements pour nourrir la réflexion sur les convocations.
Il n’y a pas de style imposé, mais une philosophie commune qui repose sur l’écoute et le respect des profils. L’objectif reste clair : préserver l’équilibre et la compétitivité du groupe même lorsque le nombre d’options est élevé. La mission consiste à tirer le meilleur de chaque joueur tout en maintenant une harmonie durable dans l’équipe.
Il y a une vraie vie de groupe au sein de l’équipe de Belgique
Tous les week-ends, le staff suit environ 60 à 70 joueurs, répartis entre les rassemblements et les séances d’observation, afin d’identifier ceux qui pourraient figurer dans les listes de convocations futures. Le travail porte autant sur le suivi des performances que sur la vision à long terme des talents présents en Europe, près ou loin des sélectionnables. Le groupe affiche un esprit collectif solide et une connexion remarquable entre le staff et les joueurs, qui s’appuie sur une complicité qui se renforce au fil des mois. Des moments simples, comme des parties de cartes, témoignent de cette vraie vie de groupe à l’échelle nationale. Tout cela s’inscrit dans l’objectif d’être performant en vue du Mondial 2026.
