Souley Diawara revient sur son tacle sur Cristiano Ronaldo en 2009
Seize ans après l’épisode qui a marqué le Real Madrid – OM, Souley Diawara s’exprime à nouveau sur le tacle qui a impliqué Cristiano Ronaldo en 2009. L’ancien défenseur raconte les circonstances du geste, les conséquences pour le visage de Ronaldo et les réactions qui ont suivi, au cœur d’un contexte footballistique chargé d’actualité et de débats autour du football européen.
Contexte et déroulé du tacle
Lors d’un match disputé au Bernabéu, Diawara se souvient d’un début de rencontre où l’OM semblait capable de prendre le contrôle. « On pensait dominer au départ, on se créeait deux ou trois occasions avant eux », décrit-il. Puis Ronaldo ouvre le score et, peu après, l’action survient. Selon ses mots, il arrive à fond, arrachant le ballon en premier, mais touchant aussi la cheville adverse dans le même geste.
Au moment de cette intervention, l’arbitre siffle une faute, et Diawara affirme avoir trouvé cette décision sévère. Cette faute, qui a coûté deux mois d’absence à Cristiano Ronaldo et valu un carton rouge à Diawara, a aussi laissé une déferlante d’insultes à l’encontre du Sénégalais, et a conduit l’OM à subir une défaite 3-0.
Réactions et échanges qui ont suivi
Dans un échange avec le quotidien L Équipe, Diawara évoque l’échange qu’il a eu avec Cristiano Ronaldo après l’action. « Je lui ai dit : je ne suis pas ton fils, toi tu ne joues pas avec moi », raconte-t-il, précisant que Ronaldo affichait un sourire narquois à ce moment-là. « OK, pas de problème », aurait répondu le Portugais.
Diawara tient toutefois à clarifier sa position : il n’a jamais cherché à blesser qui que ce soit. « On est des acteurs d’un sport », affirme-t-il. Il se dit surtout dégoûté d’avoir envoyé Ronaldo sur le banc pendant deux mois, et rappelle que les fans paient pour voir des stars comme Cristiano Ronaldo évoluer sur le terrain. À l’époque, un courrier d’excuses avait été adressé par l’OM.
Le défenseur ne nie pas l’impact de l’épisode. Il confie que Ronaldo lui a infligé une pression impressionnante, et que l’ambiance au Bernabéu l’a particulièrement marqué. « Le Real, Kaká, Ronaldo, Lassana Diarra, Pepe, Sergio Ramos, Benzema… pour moi, c’était déjà une équipe plus forte que celle d’aujourd’hui », affirme-t-il. Il explique avoir été surpris par l’atmosphère du stade, pensant peut-être vivre l’enfer, mais ressentant surtout l’enfer sur le terrain, avec le public qui vibrait largement pour les Marseillais présents ce soir-là.
Ce duel restera gravé dans les mémoires des fans de football, et il n’est pas rare d’entendre que, dans le football moderne, des rencontres futures entre grandes têtes d’affiche pourraient susciter des craintes chez certains supporters madrilènes, notamment lorsque des joueurs comme Mbappé croisent les arènes où des défenseurs comme Balerdi se retrouvent en lutte.
Au final, cet épisode est devenu l’un des moments marquants de l’histoire du football européen et du antagonisme entre le Real Madrid et l’OM. Diawara rappelle avoir agi sans intention de blesser et insiste sur le fait que le sport reste un spectacle, avec ses enjeux et son lot de passions. Il mentionne encore que le geste a été en partie vécu comme une conséquence d’un match intense, et que, comme des anciens combattants, on peut dédramatiser certains passages tout en reconnaissant leur poids dans la mémoire collective du football.









