Maxime d’Ornano a réagi avec une colère froide après l’élimination du SM Caen par Bayeux, au septième tour de la Coupe de France, survenue ce samedi et se soldant par 3-2. Le coach caennais n’a pas caché son dépit face à la défaite et l’équipe qui n’a pas su répondre aux attentes. Lors de ce déplacement à Bayeux, l’échec a accru les tensions chez les joueurs et les supporters. Selon lui, Caen Bayeux triche et la punition est méritée.

Avant de quitter le stade Henry-Jeanne, sous protection policière, il a évoqué une sensation de honte et a expliqué que l’équipe avait été avertie: si l’on triche avec le football, la punition est juste. Caen n’a pas remporté ses duels et Bayeux, équipe vaillante, a su tirer parti des circonstances face à un adversaire mieux connu que l’on imaginait.
Il a décrit une soirée marquée par la colère, la rage et la honte, avec un sentiment lourd de déception vis-à-vis des performances individuelles et collectives et les conséquences pour le club et ses supporters.
Il a aussi pointé du doigt l’intensité des duels et le manque de dons: Caen a perdu les duels et les seconds ballons, ce qui a facilité les contres adverses. Bayeux, qui a montré plus d’envie et d’agressivité, a imposé son rythme et sa défense, laissant Caen sans répondant dans les phases offensives. Le constat est sans appel: ce soir-là, les opportunités offensives ont été rares et les solutions techniques manquaient. Le club reconnaît que la performance collective n’a pas été à la hauteur.
Il a aussi indiqué que les supporters avaient le droit à des explications et à une réponse du groupe. Pour rebondir, il a affirmé qu’il fallait se taire et travailler, sans autre option que de se remettre au travail. Il a réaffirmé son souhait que les joueurs s’investissent pleinement lors des prochaines échéances et qu’ils montrent l’envie de se qualifier à nouveau en Coupe. Le récit du soir rappelle que l’effort et l’investissement restent les clés pour revenir.









