Le duel très attendu entre Livingston et St Johnstone va se jouer demain soir en quart de finale de la Scottish Cup à West Lothian. Bien que St Johnstone se présente comme une équipe de Premiership, leur position est précaire, et un échange de places avec Livingston, qui évolue en Championship, est envisageable cet été.
Un affrontement équilibré
Sur l’échiquier du SPFL, seul un écart de trois places sépare l’équipe de Simo Valakari, actuellement à la dernière position, de celle de David Martindale, qui espère être promue et reste sur une série impressionnante de 11 matchs sans défaite. Le club de Livingston a cultivé une habitude de victoire qui les maintient dans le top trois, à six points derrière le leader Falkirk. Fraîchement relégués l’été dernier, ils possèdent également un solide noyau de joueurs expérimentés.
Un entraîneur dévoué
Martindale, l’entraîneur de Livingston, est un élément clé de cette équipe. Sa loyauté envers le club, qui l’a aidé à se remettre sur pied, le pousse à offrir le meilleur de lui-même. Avec un terrain en gazon synthétique et l’historique de l’équipe à créer des perturbations au sein des équipes mieux classées, Livingston est vu par certains bookmakers comme le favori de ce match.
Les déclarations des entraîneurs
Interrogé sur la différence potentielle entre les deux équipes, Martindale a déclaré : « Je ne pense pas qu’il y ait une grande différence. Plus vous êtes éloigné de la Premiership, plus l’écart a tendance à se creuser, mais nous venons juste d’en sortir. Dans notre vestiaire, beaucoup de joueurs ont joué en Premiership la saison dernière. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit de décisif. »
Des enjeux élevés
Ce match de coupe apporte un répit bienvenu pour deux équipes dont les campagnes en championnat deviennent de plus en plus tendues. Le vainqueur rejoindra Hearts, Aberdeen, et Celtic dans le tirage des demi-finales. Martindale a exprimé son souhait d’élargir la Premiership à 16 clubs, vu cela comme un moyen de récompenser les clubs ambitieux et de créer davantage d’opportunités pour les jeunes joueurs.
Logistique et compétitivité
Cependant, la question demeure : une augmentation du nombre d’équipes dans l’élite apporterait-elle réellement des bénéfices au football écossais en tenant compte des foules, des infrastructures et du potentiel commercial ? Bien que l’ajout de clubs comme Falkirk, Ayr United et Partick Thistle semble attrayant, il faudrait aussi d’autres équipes compatibles dans les saisons suivantes.
Des retrouvailles inattendues
Martindale a exprimé qu’il était autrefois fatigué de voir St Johnstone, leurs confrontations se soldant souvent par une lutte acharnée pour la survie. Pourtant, le contexte a changé, avec un nouvel entraîneur et des joueurs à Perth, apportant un style de jeu radicalement différent. Ryan McGowan, ayant quitté McDiarmid Park, est désormais au cœur de la défense de Livingston.
Un match sans VAR
Ce quart de finale se jouera sans VAR, les deux clubs ayant choisi de renoncer à cette technologie qui aurait coûté 16 000 € combinés. À l’approche d’une potentielle demi-finale à Hampden, cela soulève la question : qui a besoin d’une Premiership élargie lorsque la Scottish Cup réunit des équipes bien équilibrées et intensifie leurs rencontres ? N’est-ce pas là toute la beauté de cette compétition ?









