Scotland 2-1 Belarus : qualification mondiale sous tension

Scotland 2-1 Belarus : qualification mondiale sous tension

L'Écosse s'impose 2-1 face à la Biélorussie lors d'un match tendu, se rapprochant de la Coupe du Monde 2026. Analyse et résumé du match.

Royaume-Uni, Biélorussie

Avant ce match de qualification pour la Coupe du Monde contre la Biélorussie, Clarke a été interrogé sur le risque que ce rendez‑vous se transforme en peau de banane face à des adversaires qui, jusqu’ici, avaient été les boucs émissaires de la poule. Il a répondu que, sous sa direction, l’Écosse n’avait que rarement laissé filer ce type de rencontre face à des formations moins bien classées. Après l’euphorie de la victoire surprise contre la Grèce à Hampden jeudi soir, Clarke était formel: les choses ne tournaient pas mal. Au terme d’un 90 minutes tendu et nerveux, le seul fruit qui comptait pour les Tartan Army était la perspective d’un voyage historique vers l’Amérique. Bien que cette performance comporte des défauts, Clarke l’a reconnu en conférence de presse d’après‑match: l’Écosse avait obtenu ce qu’elle était venue chercher.

En prenant 10 points sur les quatre premiers matches, l’Écosse s’est hissée dans une position remarquable pour viser la qualification à la Coupe du Monde 2026. Le parcours jusqu’ici laissait peu de place au doute: ils avaient pris les commandes de la poule et s’apprêtaient à franchir une étape clé. Le moral était loin d’être au plus haut, mais le résultat du soir restait prioritaire.

L’ouverture du score est intervenue à la 15e minute par Che Adams. Hendry est sorti de la défense, a gagné la possession et a délivré une passe précise vers l’attaquant, qui est resté en position de hors‑jeu en apparence mais a ensuite franchi avec intelligence. Adams a ensuite contrôlé et a décoché une frappe du pied gauche dans la lucarne. La vérification VAR a d’abord annulé le but pour hors‑jeu, mais l’arbitrage vidéo a inversé la décision et le but a été accordé: 1‑0 pour l’Écosse.

Adams a été l’un des grands acteurs de la première période. À ses côtés, Ben Gannon‑Doak, sur l’aile droite, a apporté du danger et Belarus a vu Zabelin, le latéral gauche, connaître des nuits difficiles face au jeune attaquant écossais, qui a failli doubler la mise peu avant la pause lorsque sa lucarne a été touchée par Lapoukhov après une belle feinte.

Belarus avait démarré le match en confiance et avait affiché une attitude proactive sur le front de l’attaque. Un ballon long a libéré Herman Barkouski dans la profondeur et son centre a trouvé peu de preneurs. Les premiers corners des visiteurs ont mis en évidence leur volonté, Pavel Zabelin voyant sa tête passer juste au‑dessus. Malgré ce départ convaincant, l’Écosse est restée solide et a gardé l’avantage avant la pause.

Sur l’heure de jeu, les Ecossais pensaient obtenir un penalty lorsque Adams est tombé après un contact avec Yegor Parkhomenko; la VAR a jugé que le ballon avait touché le bras d’Adams dans l’action et le penalty n’a pas été accordé. Quelques minutes plus tard, Belarus a semblé égaliser par Yevgeni Malashevich sur un centre de Barkouski, mais l’arbitre Marian Barbu a été rappelé au moniteur VAR et le but a été annulé pour une faute sur McTominay. Hampden a tremblé, mais l’Écosse a tenu le coup.

Avec un peu plus de six minutes de temps additionnel à disputer, McTominay s’est emparé d’un centre d’Andy Robertson et a frappé de près, d’environ 11 mètres, du pied gauche, pour sceller le 2‑0. Belarus n’a pas lâché prise et a cherché une fin compliquée, Kuchko dépassant Robertson pour glisser un tir rasant dans le petit filet et battre Gunn.

Cette soirée a permis à Clarke d’établir un nouveau record en disputant son 72e match à la tête de l’équipe nationale écossaise. En raison d’une blessure d’Aaron Hickey et des suspensions de Lewis Ferguson et Ryan Christie, Clarke a dû opérer trois changements avant le coup d’envoi et en a finalement opéré cinq par rapport à l’équipe qui avait battu la Grèce 3‑1 : Souttar et Grant Hanley ont quitté le cœur de la défense, remplacés par Scott McKenna et Jack Hendry, Tony Ralston prenant le poste de Hickey à droite; Billy Gilmour et Kenny McLean ont rejoint le milieu, et c’est l’entrée de Gilmour en cours de match qui avait apporté l’équilibre attendu contre les Grecs. La Biélorussie avait été battue 6‑0 par le Danemark la semaine précédente et l’attente était qu’elle serait vulnérable à Hampden, ce qui ne s’est pas confirmé dans l’intégralité du match, malgré le final 2‑1 en faveur de l’Écosse.

Les Écossais se sont accrochés jusqu’au bout, et les sifflets qui ont accompagné le coup de sifflet final ont résumé l’intensité du soir et l’émotion d’une qualification potentielle qui se rapproche. L’équipe peut toutefois tirer des enseignements de ce rendez‑vous, alors même que les tensions et les erreurs ont été au cœur du déroulé.

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