Sanctions après les débordements à Aimé-Giral : Rivière réagit

Sanctions après les débordements à Aimé-Giral : Rivière réagit

Après les débordements lors de la réception du Racing 92, l’Usap écope de sanctions dont une suspension et des amendes; le président Rivière dénonce la sévérité et étudie les recours.

France

Les sanctions prononcées ce mercredi contre l’Usap font suite aux débordements survenus lors de la réception du Racing 92. La décision prévoit une suspension de terrain pour un match ferme et une autre avec sursis, accompagnées d’amendes pour les jets d’objets. Le président catalan François Rivière a été invité à réagir et a exprimé son étonnement face à ce verdict. Il rappelle néanmoins que les gestes incriminés restent interdits et que le club a tenté d’agir rapidement pour contenir la situation.

Rivière s’est dit choqué par la sévérité des mesures et a assuré que le club avait plaidé pour une réaction proportionnée dès le week-end. Il a précisé qu’il n’y avait eu aucune violence et que les jets d’objets étaient les seuls incidents à discuter, même s’ils restent inacceptables. Deux autres faits évoqués lors de la séance ont donné lieu à des amendes, notamment une bagarre générale et l’intrusion d’un spectateur sur la pelouse. Le président a aussi souligné que le club s’était engagé à améliorer la sécurité et a mis en place des mesures avec les Penyes.

Échauffourée entre Perpignan et le Racing 92
Une échauffourée a eu lieu entre Perpignan et le Racing 92.

Il a indiqué étudier toutes les voies de recours possibles et a évoqué la possibilité d’un appel devant la Commission de la FFR. Il a aussi précisé que le pesage serait fermé à la billetterie spontanée lors du prochain match, ce qui représenterait une première amende interne d’environ 30 000 à 40 000 € pour le club en raison de la perte de recettes. Le club a également mis en place, avec les Penyes, un cadre rappelant les règles élémentaires du rugby et signé par les associations de supporters.

Pour la prochaine réception du Stade Français, Rivière appelle au calme et affirme qu’il défendra les intérêts du club avec détermination. Il a expliqué qu’un déplacement éventuel de la rencontre vers un stade situé plus loin que 75 km pourrait être envisagé, sous réserve d’une dérogation, à Carcassonne, Béziers ou Narbonne. Il a conclu en réaffirmant sa volonté de continuer le combat pour le club, le public et Perpignan, malgré les pressions et les jalousies qui peuvent exister.

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