Russell exprime sa frustration envers le silence de la FIA
George Russell, pilote de Formule 1, a exprimé sa frustration face à l’absence de réponse de la FIA concernant les préoccupations soulevées par l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA). Il a déclaré que de nombreux pilotes en avaient assez de la situation actuelle.
Les préoccupations soulevées par la GPDA
Suite au Grand Prix du Brésil, la GPDA a publié une déclaration visant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, en lui demandant de traiter les membres de l’association « comme des adultes ». Ils ont également exhorté Ben Sulayem à « réfléchir à son ton et à son langage lorsqu’il s’exprime à propos de nos pilotes ». Cette déclaration est survenue après les controverses entourant des amendes infligées à des pilotes, comme Max Verstappen, qui a été contraint de réaliser des travaux d’intérêt général pour avoir proféré des jurons lors d’une conférence de presse. De plus, Charles Leclerc a reçu une amende de 10 000 € pour une infraction similaire lors de la conférence de presse après la course au Mexique, dont la moitié a été suspendue pour une durée de 12 mois.
Le départ inattendu de Niels Wittich
Russell a également évoqué le départ soudain du commissaire de course Niels Wittich, sans que les pilotes aient été briefés à ce sujet. Wittich a été remplacé par Rui Marques pour les trois dernières courses de la saison, sans détails supplémentaires fournis par la FIA.
Une demande de transparence
Avant le Grand Prix de Las Vegas, Russell a déclaré : « Je ne suis pas sûr que nous ayons l’impression d’être écoutés et que les changements que nous demandons sont mis en œuvre. Un certain nombre de pilotes se sentent lassés par la situation actuelle, qui semble se diriger dans la mauvaise direction. » En tant que directeur de la GPDA, Russell a précisé que cette lettre visait à démontrer à Ben Sulayem à quel point les pilotes étaient préoccupés par la situation actuelle.
Des promesses non tenues
Russell a noté que le silence sur l’utilisation des amendes ne correspond pas aux promesses faites lors de la campagne électorale de Ben Sulayem en 2021, où la transparence était un mot d’ordre. « Nous voulions savoir où l’argent serait réinvesti, en particulier dans le sport automobile de base. Nous souhaitons simplement comprendre ce qui a été promis depuis le début », a-t-il ajouté.