Rugby féminin : déception pour l'équipe de France en Coupe du Monde

Rugby féminin : déception pour l’équipe de France en Coupe du Monde

L'équipe de France féminine de rugby termine quatrième de la Coupe du Monde, une défaite qui soulève des questions sur l'avenir des Bleues.

France

Battue deux fois en fin de tournoi, l’équipe de France féminine de rugby a quitté la Coupe du Monde sans médaille, terminant quatrième. Les Bleues n’ont pas réussi à accrocher le bronze après deux revers consécutifs. En demi-finale, elles ont été battues par l’Angleterre (17-35), puis par la Nouvelle-Zélande (42-26) lors de la petite finale.

Assia Khalfaoui (à droite), ici avant le match face à l’Italie lors de la Coupe du monde féminine de rugby 2025.
Assia Khalfaoui (à droite), ici avant le match face à l’Italie lors de la Coupe du monde féminine de rugby 2025.

Assia Khalfaoui, pilier de l’équipe et native de Pont-du-Casse, s’est exprimée après l’échec et a évoqué le duel contre l’Angleterre comme un rendez-vous manqué. Elle a aussi rappelé l’importance de professionnaliser le championnat Elite 1 Féminin pour réduire l’écart avec les grandes nations. Selon elle, la progression des autres pays depuis 2022 rend l’objectif plus difficile à atteindre.

Elle a déclaré : « Je pense que parfois, on manque de stratégie et de réflexion dans ce que l’on peut proposer. C’est aussi une question de mental. Sur ce match, on les tenait, on était capable de les battre, mais est-ce qu’on y croyait toutes ? Je ne sais pas… »

Elle souligne l’importance que le Championnat Elite 1 Féminin se professionnalise et elle juge que l’avance prise par les autres nations sera difficile à combler. Elle confie : « J’ai l’impression que depuis 2022, on régresse complètement. J’ai aussi l’impression de ne plus reconnaître l’équipe de France. Et forcément, c’est triste. »

Elle ajoute que ce qui faisait leur force était le french flair, et qu’aujourd’hui c’est plus stéréotypé. On est moins dans la lecture des situations et plus dans le jeu d’école. Elle confie : « Ce qui faisait notre force autrefois, c’était le french flair, et aujourd’hui, c’est plus stéréotypé. On est moins dans la lecture des situations et plus dans le jeu d’école. »

Et elle conclut sur une note d’espoir: si les choses évoluent, elle croit en la capacité de l’équipe de France à devenir championne du monde. Elle affirme : « Si les choses évoluent, j’ai la fière ambition de dire que l’équipe de France est capable d’être championne du monde. »

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