Rugby : Dion-Évrard Oulaï de retour à Carcassonne après neuf ans

Rugby : Dion-Évrard Oulaï de retour à Carcassonne après neuf ans

Dion-Évrard Oulaï revient à l'US Carcassonne après neuf ans pour un nouveau défi en Pro D2, apportant son expérience et sa passion au club.

France

Le retour tant attendu de Dion-Évrard Oulaï à Carcassonne

Après une carrière riche en expériences et en rebondissements, Dion-Évrard Oulaï fait son grand retour à l’US Carcassonne, neuf ans après ses premiers pas dans le club. À 32 ans, le puissant deuxième ligne, mesurant 1,96 m pour 135 kg, revient dans la cité audoise pour relever un nouveau défi en Pro D2, apportant avec lui toute son expérience et sa passion pour le rugby français.

Un parcours marqué par la détermination et la fidélité

Originaire de Côte d’Ivoire, Dion-Évrard Oulaï a débuté en France à l’été 2014, intégrant le centre de formation de l’US Carcassonne. À cette époque, il n’avait que 21 ans, mais son potentiel athlétique avait rapidement attiré l’attention, notamment celle de Mathieu Cidre, alors tout récent directeur du centre de formation. En seulement deux saisons, il s’est imposé comme un élément clé, avant de poursuivre sa progression vers d’autres horizons.

Son parcours l’a mené à évoluer dans plusieurs clubs de renom, notamment l’Aviron Bayonnais en Pro D2 puis en Top 14 (2016-2019), Montalban (2019-2021), Massy (2021-2023) et enfin Albi en Nationale (2023-2025). Pourtant, c’est à Carcassonne qu’il revient, là où tout a commencé, pour écrire une nouvelle page de sa carrière.

Un retour chargé d’émotion et de nostalgie

Pour Dion-Évrard Oulaï, revenir à Carcassonne, c’est avant tout retrouver ses racines. « C’est mon club, ma famille », confie-t-il avec émotion. Lorsqu’il évoque ce retour, il ne peut s’empêcher de ressentir une profonde reconnaissance envers le club qui lui a permis de se révéler. « Je connais la maison, j’ai encore de bons contacts, notamment avec Robert De Colle, qui m’aide dans la vie quotidienne. C’est un vrai plaisir de revoir d’anciens amis comme Momo Ben Bouhout, désormais entraîneur », ajoute-t-il.

Le joueur avoue avoir suivi de près l’évolution du club, notamment lors de la montée en Nationale. « Le 17 mai dernier, j’ai regardé la finale sur mon téléphone. Je n’ai même pas pu manger, tellement j’étais nerveux ! Voir le club remonter, c’était une grande fierté. Tout le travail fourni par les joueurs, le président, tout le monde, a payé. On va tout faire pour que cette nouvelle aventure soit encore plus belle », indique-t-il avec enthousiasme.

Une carrière bâtie sur la confiance et la persévérance

Reconnaissant envers ceux qui l’ont soutenu, Dion-Évrard Oulaï cite plusieurs figures clés de son parcours : Philippe Guicherd, Mathieu Cidre, Christian Gajan, Baky Méité, Vincent Etcheto, Yannick Bru, Jeff Dubois, Jean Bouilhou, Julien Maréchal, Jean-Baptiste Dimartino et Benoît Denoyelle. « Ces personnes ont cru en moi, m’ont donné ma chance, et m’ont permis de devenir le rugbyman professionnel que je suis aujourd’hui », explique-t-il.

Malgré les obstacles et les erreurs, il insiste sur l’importance de se relever : « Tout n’a pas été parfait, mais chaque échec m’a permis d’apprendre. L’essentiel, c’est de ne pas s’attarder sur le négatif, mais de se concentrer sur le positif », affirme-t-il avec maturité.

Une ambition pour la saison à venir

De retour à Carcassonne depuis le 29 juillet, après avoir disputé la coupe d’Afrique sous les couleurs de la Côte d’Ivoire, Dion-Évrard Oulaï est impatient de commencer cette nouvelle étape. « J’ai un contrat de deux ans avec l’USC, et je ne sais pas jusqu’où cela pourra me mener. Si la santé est là, pourquoi ne pas continuer encore un peu ? » confie-t-il. « Mais pour l’instant, je me concentre sur la saison qui arrive. Nous avons une belle opportunité d’écrire une nouvelle page de l’histoire du club », conclut-il.

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