France
André Herrero, figure emblématique du RC Toulon et ex-joueur du XV de France, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 87 ans. Surnommé le Grand, il était reconnu pour son talent et son comportement exemplaire, son amour du maillot rouge et noir et son engagement durable pour le rugby tricolore.
Le RC Toulonnais a rendu hommage à celui qui était une figure majeure du club, saluant son talent, son caractère et son amour du maillot rouge et noir. La Ligue nationale de rugby et la Fédération française de rugby ont salué son héritage, le décrivant comme une figure majeure du rugby français.
Le manager du RCT, Pierre Mignoni, a évoqué un leader charismatique et exigeant, capable de faire régner une grande rigueur tout en restant profondément attaché au club et à ses joueurs; il ne laissait jamais la place au hasard.
On se souvient également que plusieurs anciens du rugby varois ont insisté sur l’aura de Herrero: un homme dont l’influence dépassait le terrain et qui imposait le respect par l’exemple.
Dans L’Équipe, Yann Delaigue, champion de France avec Toulon en 1992, a confié sa grande émotion et décrit Herrero comme une figure qui marquait l’équipe par son exigence et son héroïsme, avec une carrure et un regard qui imposaient le respect.
Un magnétisme contagieux
Jo Maso, ayant évolué aux côtés d’André Herrero sous les maillots bleu et rouge et au RCT, se souvient d’un homme à poigne, aimant le combat et capable de déployer un magnétisme qui se transmettait sans mots répétés. Il apparaissait comme un capitaine d’autorité, donnant l’exemple et bouleversant ceux qui l’entouraient par sa simple présence.
