France – Jamaïque : à Albi, à 15 h 30, le vainqueur de cette rencontre qualificative pour la Coupe du Monde 2026, qui se tiendra en Australie, validera son billet. Un enjeu majeur pour les deux nations et les Bleus abordent ce rendez‑vous avec prudence avant d’affronter les Reggae Warriors.
La composition française s’appuie sur une ossature professionnelle : douze joueurs évoluent avec les Dragons Catalans sur la feuille de match. Mourgue (KR), Sangaré (Salford) et Marion (TO) seront accompagnés de deux éléments évoluant en Australie, Grossemy et Griffier. Le sélectionneur Laurent Frayssinous a écarté Ugo Tison, Mathieu Cozza et Thomas Lacans, rappelant que peu de défections ont eu lieu.

Devant la Jamaïque, Benjamin Garcia et ses coéquipiers entrent dans l’inconnu : peu d’informations sur leurs adversaires, si ce n’est qu’ils présentent une charpente lourde et une épine dorsale de qualité avec Golding, Jones Bishop, Rush et Woodburn-Hall. Maxime Grésèque a demandé une adhésion au plan de jeu, expliquant que la préparation a été axée sur le potentiel des Tricolores plutôt que sur l’adversaire, et sur l’attaque.
Les Jamaïcains n’ont affronté les Bleus qu’une seule fois dans l’histoire, en 2017 à Brutus, victoire de la France 34‑12. La Jamaïque a perdu 16‑22 face au Pays de Galles l’an dernier, deux ans après leur première Coupe du Monde. « Leur ossature est expérimentée et ils vont jouer dur et s’engager sans compter », résume Frayssinous. Pour assurer la cohérence, il s’est entouré de Rémi Casty (défense), Maxime Grésèque (attaque) et Florent Tost (attaque et défense).
Après la finale de Super League remportée deux semaines plus tôt, Mourgue poursuit une ultime mission avant les vacances, alors que ses coéquipiers sous le maillot frappé du coq ont interrompu leur repos pour cette échéance qualificative. « Nous y pensons tous depuis un moment. On se prépare et tous les joueurs veulent la même chose : se qualifier pour la Coupe du Monde », affirme le capitaine Benjamin Garcia. Le XIII de France vit un tournant et le président Dominique Baloup rappelle qu’il faut rester dans le Top 10 mondial pour offrir des oppositions de haut niveau lors du Mondial 2026.
Le rendez‑vous d’Albi devient un test crucial pour la France, qui vise à accéder au Mondial 2026 sans se laisser déstabiliser par l’adversaire et par les enjeux à venir.








