Roy Keane en conflit avec un fan d’Ipswich lors d’un match
Roy Keane a récemment été filmé dans une confrontation animée avec un supporter d’Ipswich lors du match nul 1-1 de Manchester United à Portman Road. Ancien capitaine de United, Keane travaillait comme consultant pour Sky Sports et avait entraîné Ipswich entre 2009 et 2011.
La confrontation avec un supporter
Lors de cet incident, Keane a quitté la zone de présentation où il était accompagné de Kelly Cates, Izzy Christensen et Jamie Redknapp, pour s’approcher du supporter descendu des tribunes. Après une brève discussion, pendant laquelle Keane a gesticulé en direction du terrain, il est retourné devant les caméras sous les sifflets des fans locaux.
Selon des rapports, un homme, ayant couru depuis le haut de la tribune, a crié « Va te faire foutre, Keane » alors qu’il était guidé de nouveau à sa place par un membre de l’équipe de production.
Le passage difficile à Ipswich
La popularité de Keane auprès des fans d’Ipswich avait déjà diminué au moment de son départ, le club se trouvant à la 21e place de la Championship en janvier 2011. Pendant son mandat, il n’a gagné que 28 de ses 81 matchs.
Réflexions sur sa carrière de consultant
En août dernier, Keane a exprimé son intention de prendre sa retraite de son rôle de consultant dans les dix prochaines années, citant un incident durant lequel il avait été headbutté par un fan d’Arsenal lors d’un match à l’Emirates Stadium la saison précédente. Il a déclaré : « J’adore le football, mais les tracas des matchs, se rendre aux jeux, et le besoin de gérer les fans, c’est pénible. » Il a ajouté : « Être consultant dans 10 ans, non. »
Les répercussions pour le fan d’Arsenal
Le fan d’Arsenal, Scott Law, originaire de l’Essex, a été banni d’entrer dans un stade de football pendant trois ans suite à cet incident. Un juge a conclu que Law avait été « malhonnête sur ce qui s’était passé » et il a été reconnu coupable d’agression. En plus de l’interdiction de trois ans, il a également été condamné à effectuer 80 heures de travaux d’intérêt général et à payer des frais juridiques s’élevant à 760 euros.