France
La Fédération française de tennis a annoncé que, contrairement aux autres Grands Chelems, Roland-Garros continuerait à faire appel aux juges de ligne pour l’édition 2026. Cette position prolonge une tradition au cœur du tournoi parisien et s’oppose à la tendance observée chez Wimbledon, l’Open d’Australie et l’US Open, qui ont misé sur l’arbitrage électronique et sur une réduction des juges de ligne.
Dans un communiqué diffusé ce lundi, la FFT affirme qu’elle continuera de mettre à l’honneur l’excellence de l’arbitrage français, reconnue dans le monde entier et qui apporte entière satisfaction à l’organisation du tournoi. Le texte précise que cette décision participe à la singularité de Roland-Garros, le dernier Grand Chelem à s’appuyer encore sur des juges de ligne.
En avril dernier, lors de la présentation du dernier Roland-Garros, le président de la FFT, Gilles Moretton, avait déjà souligné l’importance des juges de ligne français. « Je le dis en toute modestie, on est le meilleur pays pour fournir des arbitres sur le circuit », avait-il déclaré. « On a cette fierté, on a une formation. On est une référence et on souhaite le rester. La volonté fédérale est de conserver les juges de ligne le temps que l’on pourra. »
Une seule raison pourrait toutefois faire changer d’avis : l’opinion des joueurs. « Ce sont les joueurs qui tirent la locomotive », avait-il poursuivi. « Si un jour ils font l’unanimité et disent : On ne joue pas s’il n’y a pas la machine, on verra… » Mais il ajoutait qu’il espérait un bel avenir pour maintenir cette pyramide de l’arbitrage et assurer la pérennité du dispositif.
