Selon la Fédération française de tennis, Roland-Garros restera en 2026 le seul Grand Chelem à ne pas avoir basculé vers l’arbitrage automatique sur la question des juges de ligne. Dans un contexte où la technologie s’impose sur les courts, le tournoi parisien demeure le dernier bastion des juges humains.
La FFT a officiellement annoncé que, lors de l’édition 2026, qui se tiendra du 18 mai au 7 juin, des juges de ligne officieront encore, défendant l’excellence de l’arbitrage français, reconnue dans le monde et plébiscitée par l’organisation du tournoi.
À lire aussi : Rafael Nadal : Soyez vigilants ! Quelle est cette arnaque qui utilise le visage et la voix du champion de Roland-Garros grâce à l’IA.
Dans ce cadre, l’arbitrage électronique s’impose dans le reste du circuit: l’Open d’Australie et l’US Open l’utilisent depuis 2021, Wimbledon l’a adopté en 2025; les juges de ligne ont disparu du circuit masculin principal depuis le 1er janvier, selon l’ATP. Sur terre battue, l’œil humain demeure indispensable pour garantir la précision et la fluidité des échanges.
Lors de l’édition 2025, 404 officiels étaient présents autour des courts, dont 284 Français. Lionel Ollinger, vice-président de la FFT et porte-parole du comité fédéral, résume la philosophie de la fédération: « Nous sommes les gardiens du temple », affirme-t-il, et souligne la fierté d’un organisme qui assure une formation d’excellence. Le président Gilles Moretton ajoute: « On est une fédération où des arbitres et des juges de ligne œuvrent au quotidien et, modestement, on est le meilleur pays pour fournir des arbitres sur le circuit. On a cette fierté, on a une formation. On est une référence et on souhaite le rester. »
Pour les amateurs et les professionnels, le maintien des juges de ligne à Roland-Garros est aussi un symbole d’une tradition qui perdure malgré l’omniprésence des technologies. Sur terre battue, les décisions humaines continuent de guider le rythme et la dramaturgie des matchs. La FFT se veut garante de cette excellence, tout en restant ouverte aux évolutions futures: « La volonté fédérale est de conserver les juges de ligne le temps que l’on pourra; maintenant, ce sont les joueurs qui tirent la locomotive. Si un jour ils font l’unanimité et disent : « On ne joue pas s’il n’y a pas la machine », on verra… »
Ainsi, pour Roland-Garros 2026, les juges de ligne français reprendront place sur les courts, porteuse de la tradition et de l’expertise d’un arbitrage humain reconnu à travers le monde. Dans un tennis ultra-connecté et assisté par la technologie, Paris demeure le dernier refuge d’une pratique à la fois précise, humaine et respectée.















