Rodez a payé très cher son manque d’efficacité devant le but d’Amiens, dont Paul Bernardoni était le dernier rempart. Amiens, lui, a su convertir ses occasions et prendre l’avantage lorsque l’opportunité s’est présentée. En première période, les locaux ont affiché un expected goals proche de zéro (0,01). À l’heure de jeu, Jan Mlakar a ouvert le score après une action mal maîtrisée par Braat, qui avait été pris à contre-pied par Magnin, et le ballon est allé dans les filets. Le score affichait alors 1-1.
Mathis Magnin en symbole
Mathis Magnin a été au cœur du récit pour Rodez. La deuxième réalisation picarde vient d’Ilyès Hamache à la 72e minute. Certains diront que c’est un bijou de l’ailier et d’autres estimeront que les Ruthénois l’ont bien cherché, montrant une défense passive. L’action s’est déroulée en quatre temps, avec Hamache guidant la manœuvre: un petit pont sur Nolan Galves, un premier crochet sur Magnin, un deuxième sur Jolibois et un tir entre les jambes de Braat, le tout en environ cinq secondes. 2-1, score final.
Les Rodeziens avaient démarré sur les chapeaux de roue avec un but dès la 4e minute, mais ils ont ensuite manqué de justesse dans les deux surfaces et sont repartis bredouilles. On retient aussi la prestation de Magnin, qui a connu des coups durs dans les dernières minutes: sa perte de balle à la 77e aurait pu sceller le 3e but Amiens si Braat n’avait pas été vigilant. Avant cela, Magnin avait été l’un des meilleurs Ruthénois, montrant des récupérations et des relances souvent incisives, illustrant les deux visages du match sous Didier Santini.
Au final, Amiens a affiché une efficacité plus marquée et a pris les trois points, tandis que Rodez devra travailler sur la constance et la finition. Le match a ainsi montré deux visages chez les protégés de Didier Santini. Le chemin reste long pour les Aveyronnais en ce début de saison.









