Revue de Presse PSG : Vitinha, Donnarumma, départs et enjeux

Revue de Presse PSG : Vitinha, Donnarumma, départs et enjeux

Analyse des récents événements du PSG : performances, départs, et tensions autour de Vitinha et Donnarumma, à suivre en France.

France
Revue de Presse PSG - Vitinha, Donnarumma, départs et enjeux

Dans la presse sportive française, le PSG fait la une ce samedi 16 août 2025 avec trois axes d’analyse majeurs: la place de Vitinha en tant que tireur de penalties, les départs envisagés de deux “loft players” et les tensions entourant Gianluigi Donnarumma. Autant d’éléments qui éclairent les enjeux du club en ce début de saison et leurs répercussions sur l’effectif et les échéances en Ligue 1 et en compétitions européennes.

Vitinha et les penalties: une responsabilité à confirmer

Depuis l’exercice précédent, Vitinha est devenu le tireur numéro un sur les coups de pied arrêtés. Le Portugais avait progressivement gagné en fiabilité, affichant une série de six penalties réussis avant son échec contre Arsenal le 7 mai lors du retour de la demi-finale de la Ligue des champions. Plus récemment, une tentative manquée face à Tottenham lors de la séance de tirs au but a relancé le débat sur la pérennité de son statut.

Selon les analyses, cet échec ne doit pas être sur-interprété. Il peut résulter d’un contexte différent des épisodes précédents: la lecture du gardien et la patience du tireur jouent un rôle clé dans son approche, qui repose sur le fait de laisser l’initiative à l’adversaire et de choisir sa direction ensuite, une technique proche de celle employée par Neymar. Lors de la Supercoupe d’Europe, après une longue période de préparation, Vitinha a tenté d’ajuster son geste, sans pour autant que le résultat soit celui escompté.

Dans un effectif qui regorge de solutions offensives et de talents susceptibles de prendre le relais, une troisième défaite d’affilée dans cet exercice pourrait alimenter les discussions. Toutefois, sur l’ensemble de ses tentatives (6 réussites sur 8 tirs), l’entraîneur Luis Enrique et la direction n’envisagent pas, pour l’instant, de retirer ce privilège au Portugais, qui demeure un élément clé de l’offensive parisienne et une référence sur les penalties dans le cadre du PSG, notamment en Ligue 1 et en compétitions européennes.

Deux départs potentiels du Loft et des negocs en cours

La presse évoque également des départs imminents de deux joueurs issus du « loft », Randal Kolo Muani et Nordi Mukiele. Muani, revenant de prêt à la Juventus Turin après une saison prolifique (10 buts et 3 passes décisives en 22 matchs), serait tenté par un retour durable sur le Piémont. Un accord avec la Vieille Dame semble en vue pour un contrat de cinq ans à compter de l’été 2026, après la Coupe du monde. Les discussions autour d’un prêt avec option d’achat se poursuivent, mais les modalités restent à finaliser, notamment en ce qui concerne le financement salarial par la Juve.

Pour Mukiele, la destination probable est la Premier League. Sunderland, promu cette saison, a activé ses plans pour renforcer sa défense et serait sur le point d’accueillir l’ancien Montpelliérain, sous contrat avec le PSG jusqu’en 2027. Le club anglais prévoit une contribution financière de l’ordre de 12 M€, ce qui représenterait une plus-value pour le PSG, acheté 10 M€ à l’été 2022. Parallèlement, le PSG poursuit les discussions sur les sorties des autres éléments du loft — Marco Asensio, Renato Sanches, Ilyes Housni et Carlos Soler — afin d’alléger l’effectif et d’assainir la masse salariale.

Donnarumma: les coulisses d’un possible départ et les tensions internes

Sur le chapitre Donnarumma, les révélations sur les raisons d’un éventuel divorce entre le gardien et le club alimentent les analyses. Après une année de tractations et des épisodes tendus autour du volet contractuel, la question d’un renouvellement a émergé au centre des discussions entre Luis Enrique, Luis Campos et l’agent du joueur, Enzo Raiola. La proposition de reconduite s’étendait jusqu’au 30 juin 2026 et incluait une structure salariale mêlant une dotation fixe et une part variable. L’objectif était clair: trouver un équilibre financier tout en répondant à l’attente sportive du PSG.

Selon les proches du dossier, le PSG aurait certes souhaité prolonger l’aventure, mais Donnarumma aurait exigé des conditions très avantageuses, retardant les négociations et provoquant des échanges internes. Si, dans l’entourage du club, on maintient que le coach Luis Enrique n’a jamais considéré aucun joueur comme indispensable sans engagement total, le climat intérieur a connu des tensions à la fin de l’année 2024. Cette période a été marquée par une fronde contre Enrique, avec le soutien de certains cadres et de Donnarumma lui-même, ce qui pourrait avoir pesé dans la balance au moment des décisions contractuelles.

Au final, la direction sportive cherche l’apaisement et une stabilité autour de l’effectif, tout en restant attentif à l’avenir et aux possibilités de restructuring. Dans ce contexte, l’analyse du dossier Donnarumma reste centrale pour comprendre les choix du PSG et les tensions potentielles entre les exigences du club et celles de l’entourage du joueur.

À suivre pour le PSG: ajuster son effectif et ses options sur le marché des transferts, tout en préparant les échéances de Ligue 1 et les compétitions européennes, avec une attention particulière sur les postes sensibles et les départs envisagés.

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