Ce mercredi 30 juillet 2025, la presse sportive française s’intéresse de près aux grands dossiers du Paris Saint-Germain, à commencer par la situation du poste de gardien. Selon L’Equipe, le choix du futur numéro 1 du club parisien se joue actuellement entre Gianluigi Donnarumma et Lucas Chevalier. Face au refus de l’international italien de prolonger son contrat aux conditions proposées par la direction du PSG, les dirigeants se sont tournés vers le portier de Lille. Si rien n’est encore signé, les négociations avancent dans un climat d’optimisme, même si la prudence reste de mise en raison du calendrier chargé. Des réunions entre les responsables parisiens et le camp de Donnarumma sont prévues, mais la situation demeure incertaine, souligne le journal sportif.
Une bataille stratégique pour le poste de gardien
Le PSG privilégie la prolongation de Donnarumma, mais la proposition faite ne satisfait pas totalement le joueur. La direction parisienne, craignant de le voir partir libre à la fin de son contrat, envisage désormais de le vendre cet été, tout en restant ouverte à un départ à l’amiable si aucune solution n’émerge rapidement. La position de l’Italien, qui reste fidèle mais déçu, est claire : il pourrait attendre la fin de son engagement, même si cela signifie rester sur le banc. La priorité du club est de stabiliser la hiérarchie dans les buts, afin d’éviter une nouvelle année de concurrence larvée, qui a souvent terni la saison précédente.
Une option de poids pour le PSG est de convaincre Donnarumma de prolonger en acceptant les conditions du club ou de le laisser partir en toute sérénité. La Coupe du Monde 2026 constitue également un levier : si le gardien refuse de prolonger, il risque de passer une saison complète sans jouer régulièrement, ce qui pourrait compromettre sa sélection italienne. Son entourage fait monter la pression, laissant entendre qu’il pourrait rester jusqu’à la fin de son contrat, mais la décision finale reste en suspens.
Hakimi, pas de doublure prévue pour la saison 2025-2026
Selon Le Parisien, le PSG ne prévoit pas de recruter de doublure à Achraf Hakimi, qui a été très sollicité lors de la saison précédente. Lors de l’exercice 2024-2025, le Marocain a disputé 69 rencontres avec le PSG et la sélection nationale, totalisant près de 6 000 minutes de jeu. Son rendement a été remarquable, avec des performances de haut niveau en Ligue des Champions et une régularité exemplaire, malgré un calendrier très chargé.
Pour assurer la rotation, l’entraîneur Luis Enrique a souvent utilisé Warren Zaïre-Emery ou João Neves comme remplaçants. Le jeune milieu de terrain, qui a parfois dépanné en défense, a montré qu’il pouvait s’adapter, notamment lors des rencontres contre l’Espagne et l’Allemagne en Ligue des Nations. La polyvalence de ces joueurs offre une alternative crédible pour pallier l’absence d’un doublure spécialisée pour Hakimi, même si ce dernier reste la pierre angulaire du poste.
Les défis à venir pour Hakimi en 2025-2026
Après une saison intense, Achraf Hakimi devra faire face à une nouvelle année tout aussi exigeante. Outre les compétitions nationales et européennes, il devra également se préparer pour la Coupe d’Afrique des Nations, organisée en décembre à domicile, ainsi que pour la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis, en juin. Son ancien entraîneur au Maroc, Hervé Renard, estime qu’il dispose encore de suffisamment de repos pour faire face à cette charge de travail, soulignant que Hakimi est à son apogée, en pleine forme et prêt à relever ces défis.
Le capitaine des Lions de l’Atlas, qui a joué 69 matches la saison dernière, doit gérer cette succession de compétitions sans se laisser déborder. La question demeure : aura-t-il la capacité physique et mentale pour enchaîner les efforts, ou devra-t-il compter sur ses remplaçants comme Zaïre-Emery ou Neves pour préserver ses forces ? La réponse dépendra de sa gestion personnelle et de la stratégie du PSG pour préserver ses éléments clés dans cette saison qui s’annonce encore plus exigeante.









