Au Royaume-Uni, la police intensifie ses efforts contre les dispositifs de streaming illégaux, en se rendant directement chez les personnes suspectées de distribuer des appareils détournés, souvent appelés « Firesticks ». Ces dispositifs, similaires à ceux d’Amazon, sont piratés pour permettre aux utilisateurs de diffuser des événements sportifs payants gratuitement.
Une opération coordonnée contre la piraterie
La récente campagne de la Fédération contre le vol de droits d’auteur (FACT) s’inscrit dans un effort plus large pour éradiquer la distribution de ces dispositifs illégaux. En effet, des opérations d’application de la loi s’étendent sur deux semaines et impliquent une collaboration avec des forces de police locales. L’objectif est de cibler plus de 30 distributeurs suspectés de vendre ces Firesticks, selon des rapports.
Les agents visitent personnellement les domiciles pour faire part des avertissements de cessation d’activité, et des lettres sont également envoyées, signalant que des poursuites pénales pourraient être envisagées si les activités illégales se poursuivent.
Les zones concernées par la répression
Les enquêtes menées révèlent que plusieurs régions sont particulièrement visées, notamment :
- Londres
- Kent
- Sussex
- Norfolk
- Northamptonshire
- Lincolnshire
- Staffordshire
- East et West Midlands
- Greater Manchester
- Cheshire
- Merseyside
- Northumbria
- North Yorkshire
Une arrestation notable a eu lieu à Newport, où un homme de 42 ans a été appréhendé, suspecté de vente illégale de Firesticks. La police du Sud du Pays de Galles et la FACT ont également saisi plusieurs dispositifs électroniques liés à cette affaire.
Conséquences légales pour les contrevenants
Cette opération de répression fait suite à la condamnation de Jonathan Edge, qui a été incarcéré pour trois ans et quatre mois pour avoir vendu ces appareils. En plus de sa peine, il a été sanctionné pour avoir accédé et visualisé le contenu fourni sur les dispositifs. Des enquêtes ont montré qu’Edge téléchargeait illégalement du contenu sur les Firesticks et recevait des paiements en espèces à domicile, malgré plusieurs avertissements pour qu’il cesse ses activités.
Réactions et avenir de la lutte contre le streaming illégal
Le directeur général de la FACT, Kieron Sharp, a souligné l’importance des mesures de cessation d’activité, affirmant que beaucoup qui ont ignoré ces avertissements se retrouvent désormais face à des arrestations et à des accusations criminelles. Il met en garde qu’utiliser ou fournir des dispositifs de streaming illégaux comporte des risques, non seulement juridiques, mais aussi de sécurité personnelle, en exposant les utilisateurs à des logiciels malveillants et à des escroqueries.
La police britannique continuera de travailler à détruire ces opérations illégales, et le message est clair : il est essentiel de se tourner vers des fournisseurs légitimes pour le divertissement.










