La FIFA a dévoilé les chiffres globaux des transferts estivaux 2025, et les montants annoncés marquent une étape sans précédent dans l’histoire du football. Le mercato estival 2025 s’impose comme le plus coûteux jamais enregistré, porté par des dépenses record dans les grands championnats européens et au-delà.

Un chiffre d’ensemble qui bat tous les records
Au premier semestre 2025, plus de 12 000 transferts internationaux ont été réalisés dans le football professionnel masculin, établissant un nouveau record. Les indemnités versées atteignent 9,76 milliards de dollars, soit le montant le plus élevé jamais enregistré à ce stade de l’année. Comparé à la même période en 2024, cela représente une hausse d’environ 50 %. Si l’on retient l’ensemble du mercato estival, les indemnités s’élèvent à 8,38 milliards d’euros, confirmant que 2025 marque une année historique en matière de dépenses sur le marché des transferts, et ce dans le monde entier pour le football.
La manne dépensée par les clubs anglais
L’Angleterre s’impose comme le laboratoire de ces virements records, avec des investissements massifs réalisés par des formations comme Arsenal, Liverpool, Manchester United ou Chelsea. Dans ce contexte, les dépenses totales des clubs anglais tournent autour de 3,5 milliards, démontrant une dynamique d’achat particulièrement soutenue sur le territoire britannique.
La France et le mouvement du marché estival
En France, la Ligue 1 a dépensé 662 millions d’euros durant l’été, se classant juste derrière La Liga (684 millions d’euros). À l’inverse des clubs espagnols, les clubs français ont été actifs à la fois sur les achats et sur les ventes, avec 965 millions d’euros de ventes au cours du mercato estival, chiffres qui rapprochent le montant des cessions de ceux de la Bundesliga (1 010 M€) et de la Serie A (1 102 M€).
Le football féminin suit la tendance
La prospective du mercato estival n’a pas épargné le football féminin: 10,56 millions d’euros ont été investis, soit une hausse historique d’environ 80 % par rapport à la saison précédente. Cette progression témoigne d’une intensification des investissements et d’un intérêt croissant pour le développement du football féminin au niveau international.
Conclusion
Ces chiffres attestent d’un marché des transferts en mutation, où les dépenses records s’inscrivent sur l’ensemble des grands championnats et renforcent l’importance des mouvements estivals pour le paysage du football en 2025. Le record établi cette année donne le ton pour une saison qui s’annonce riche en transferts et en enjeux financiers pour les clubs du monde entier.









