Réactions Pro D2 6e journée – déceptions et espoirs

Réactions Pro D2 6e journée – déceptions et espoirs

Des déceptions à Biarritz, du soulagement à Béziers et de la satisfaction à Colomiers : découvrez les réactions après la sixième journée de Pro D2.

France

Après la sixième journée de Pro D2, les réactions racontent des émotions contrastées. À Biarritz, la soirée a été sombre pour l’équipe locale, tandis qu’Aurillac a montré une défense robuste et une combativité retrouvée. À Béziers, le soulagement était palpable, et à Colomiers, le bilan reste positif à ce stade de la saison. Voici les impressions des entraîneurs et managers sur les matches disputés ce week-end.

Pour Biarritz, l’entraîneur en chef Boris Bouhraoua a insisté sur le manque d’énergie et d’agressivité collective. Il explique que l’équipe n’a pas trouvé le juste tempo et a subi le match du début à la fin, sans trouver de solutions offensives ni de continuité dans le jeu. Selon lui, les joueurs ont peut-être resté sur leurs acquis et n’ont pas su réagir quand c’était nécessaire. Il appelle à la solidarité et à un rebond rapide pour tourner la page.

Roméo Gontineac, manager d’Aurillac, a salué la performance défensive de son équipe. Il souligne que Biarritz a envoyé beaucoup d’attaques et que les Aurillacois ont souffert en conquête en première période. Malgré neuf pénalités concédées en première mi-temps, Aurillac n’a jamais lâché et a su contrer les attaques adverses. Il se dit fier du collectif et du travail des joueurs et du staff, et voit ce match comme une étape vers des progrès.

Fabien Fortassin, manager de Valence Romans, a reconnu qu’il y a encore une marge de progression et que la défense doit être plus solide. Il évoque une première période où l’équipe s’est faite traverser et où les erreurs ont coûté cher. À la mi-temps, la colère était palpable, mais il affirme voir des signes de progression dans le collectif et l’intensité, et se félicite d’avoir pris le contrôle dans le deuxième acte, ce qui a donné un écart de 22 points à l’issue du match. Il reste conscient qu’il faut encore revoir beaucoup de détails.

Florian Nicot, entraîneur de Colomiers, se dit très fier du groupe et de l’adhésion au projet. Il insiste sur le travail quotidien, l’exigence et l’humilité qui portent l’équipe malgré une saison encore jeune. Même si le premier bloc ne représente que le début de la saison, il affirme que le bilan est satisfaisant et que Colomiers a la meilleure défense, avec peu de points encaissés ce soir. Il rappelle aussi l’importance de poursuivre les efforts pour progresser et maintenir ce niveau.

Baptiste Abescat, troisième ligne de Béziers, retient l’état d’esprit affiché lors du derby. Il explique que le début de match a été prometteur avant que Béziers n’entre dans le jeu d’une autre formation et n’ait plus l’initiative. L’équipe a ensuite su construire son succès en déplaçant le ballon vers l’extérieur et en restant soudée pour obtenir le bonus offensif. Il précise que le prochain bloc sera plus difficile et qu’il faut continuer à travailler tout en restant uni.

Alexandre Ruiz, manager de Soyaux-Angoulême, revient sur la semaine précédente et souligne des intentions positives lors de ce déplacement. Il estime que l’équipe a affiché un meilleur état d’esprit et une meilleure gestion du jeu, même si la précision a manqué par moments et que le manque de maîtrise a coûté cher. À la 71e minute, alors que le score était serré, il affirme qu’il fallait faire autre chose que subir et prendre deux essais dans les dernières minutes. Il conserve sa confiance en son groupe et souligne que les critiques extérieures ne doivent pas le détourner de l’objectif de progression, notamment face au ballon porté adverse.

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