France
Des incidents racistes visant de jeunes footballeurs anglais lors d’un match en Allemagne relancent le débat sur la tolérance dans le sport. À Duisbourg, l’équipe anglaise des moins de 17 ans a pris le dessus sur le Venezuela sur le score de 2-1, mais ce n’est pas le chiffre qui retient l’attention: le match a été interrompu à deux reprises en raison d’abus racistes visant des joueurs âgés de 16 ans.
Un contexte difficile pour des jeunes talents
Le récit évoque une scène douloureuse pour la sélection anglaise U17 et son staff. Le travail et l’espoir des jeunes ont été éclipsés par des insultes racistes qui ont conduit l’arbitre à arrêter le match à deux reprises. Parmi les joueurs touchés, Mathis Eboué, 16 ans et joueur des jeunes du Chelsea, a été particulièrement affecté en quittant le terrain, en larmes. Le match, pourtant l’occasion d’un rassemblement autour d’un tournoi de préparation, est devenu le théâtre d’un message lourd sur le respect sur et en dehors des terrains. Le récit a été relayé par les médias britanniques et souligne une réalité qui persiste malgré les engagements pris par les instances du football.
Récidive et inquiétudes
Cet incident s’inscrit dans une série d’épisodes similaires qui alimentent les inquiétudes autour du racisme dans le football. Il rappelle notamment le cas de Jess Carter, défenseuse des Lionesses, qui avait été visée par des commentaires racistes sur les réseaux sociaux durant l’Euro féminin, illustrant une fois de plus que le problème dépasse les frontières des compétitions et se nourrit des technologies modernes. La métaphore de « vivre avec le racisme comme on vit avec la pluie » ne convient pas au football, car ce ne sont pas des gouttes qui blessent, mais des actes nuisibles qui touchent des jeunes joueurs.
Réactions et mesures envisagées
Dans ce contexte, la Fédération anglaise a réagi avec fermeté. Un porte-parole a affirmé que les informations inquiétantes concernant le racisme envers les joueurs sont prises au sérieux. La priorité est de soutenir les sportifs et le staff, et des discussions sont en cours avec les organisateurs du tournoi et les autorités compétentes pour décider des suites à donner. Ce type de déclaration s’inscrit dans une démarche plus large visant à répondre rapidement et concrètement aux actes racistes et à renforcer les dispositifs de prévention et de sécurité sur les terrains et dans les compétitions.
Dans l’actualité football, ce type d’incident rappelle que les problématiques liées au racisme restent au cœur des débats autour des compétitions européennes et internationales, et qu’aucune équipe ne peut être épargnée par ces actes qui visent directement les jeunes talents et fragilisent l’esprit du sport.
