Cameroun
Les qualifications africaines pour la Coupe du Monde 2026 réservent un rebondissement inattendu. Un point de règlement, dévoilé par la CAF en mars, peut changer le classement des quatre meilleurs deuxièmes. Le but est d’établir des barrages plus équitables entre les groupes, en particulier en ce qui concerne le cas de l’Érythrée, forfaitée dès le début des éliminatoires pour des raisons politiques. Désormais, les points obtenus contre les dernières équipes de chaque poule seraient retranchés avant la constitution d’un classement spécial.
Selon L’Équipe, un grand nombre de sélectionneurs ignoraient cette modification. L’information semble s’être perdue entre la CAF et les fédérations, et certains groupes n’ont été informés que jeudi, en plein déroulement des éliminatoires. Cette situation soulève des questions sur la communication officielle de la CAF. Si le principe d’équité est fondé, son application dès le départ aurait évité confusions et polémiques.
Cette révision bouleverse en profondeur la course aux meilleures deuxièmes places des éliminatoires africaines. Le Cameroun, tenu en échec par l’Eswatini, apparaît comme l’un des grands bénéficiaires de ce changement. En retranchant les points contre les derniers de groupe, les Lions Indomptables remontent dans le classement. S’ils s’imposent lundi face à l’Angola, ils valideraient leur place en barrages et pourraient même viser la qualification directe si le Cap-Vert ne bat pas Eswatini.
Au terme de ce bouleversement, l’objectif demeure l’équité dans des éliminatoires complexes. L’initiative, bien que justifiée sur le fond, met en lumière les enjeux de communication autour des décisions de la CAF. Pour les fans et les équipes, la question reste de savoir si ce calcul restera applicable et quand.
