PSG et Inter en finale de Ligue des Champions après des demi-finales épiques

PSG et Inter en finale de Ligue des Champions après des demi-finales épiques

PSG et Inter Milan se disputent la finale après des demi-finales intenses marquées par des exploits et des retournements de situation.

France, Italie, Espagne, Royaume-Uni

Les demi-finales de la Ligue des Champions 2024 ont offert des affrontements d’une intensité rare, menant à la qualification spectaculaire du Paris Saint-Germain et de l’Inter Milan pour la grande finale. Retour sur ces matchs marqués par des exploits individuels, des retournements de situation et une lutte acharnée entre les cadors européens.

Inter Milan : une remontée héroïque au San Siro

La soirée de mardi au San Siro restera gravée comme une demi-finale européenne d’anthologie. Après une première manche quasi parfaite, l’Inter a offert un spectacle encore plus impressionnant lors du match retour face au FC Barcelone. Bien que Raphinha ait temporairement placé les Catalans en tête au score, ce n’étaient que six minutes de flottement pour les Nerazzurri, qui ont rapidement réagi avec détermination.

Le plus héroïque dans cette rencontre fut le fait que ces six minutes de retard sont survenues dans les derniers instants du temps réglementaire. Sous la houlette de Simone Inzaghi, une équipe expérimentée a démontré son engagement et son esprit de combattant, qualités essentielles pour atteindre la finale. La tension était telle que même les célébrations d’Inter semblaient empreintes d’une certaine stupeur après le coup de sifflet final, à l’image des joueurs de Barcelone.

Le gardien Yann Sommer a été salué comme un héros de la rencontre malgré les six buts encaissés, preuve de son importance cruciale. La gestion judicieuse des remplacements d’Inzaghi a permis à l’équipe de rester fraîche face à la créativité barcelonaise, finissant par triompher dans un match fou.

Paris Saint-Germain : la résilience face à Arsenal

Au Parc des Princes, mercredi, il a fallu attendre que la pression initiale d’Arsenal s’estompe pour voir revenir la solidité qui a façonné le parcours du PSG dans cette Ligue des Champions. Grâce aux arrêts exceptionnels de Gianluigi Donnarumma et à la défense rigoureuse conduite par Marquinhos, les capitalins ont su contenir la menace anglaise.

Le premier but, marqué par Fabián Ruiz sur une déviation fortuite sur William Saliba, a ouvert la voie à des opportunités de plus en plus nombreuses. L’agilité offensive parisienne, avec des joueurs comme Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et les latéraux Nuno Mendes et Achraf Hakimi, a su exploiter les espaces laissés par des Gunners trop engagés.

Le but d’Hakimi a creusé l’écart et écarté définitivement Arsenal de la lutte. Après avoir éliminé Manchester City, Liverpool et Aston Villa, le PSG domine désormais la Premier League sur la scène européenne et vise à conquérir le continent.

Action de jeu entre PSG et Arsenal au Parc des Princes

Les éliminés : déceptions pour Barcelone et Arsenal

Barcelone : un rêve brisé

À l’approche de la fin, le FC Barcelone a vu le désespoir s’installer. Après une saison marquée par des matchs serrés, cette élimination était inévitable. Les tentatives désespérées de confier le ballon au prodige Lamine Yamal dans les dernières minutes n’ont pas suffi à inverser la tendance. Ce jeune talent devra patienter avant de soulever ce trophée tant convoité.

Cette double confrontation a mis en lumière les faiblesses structurelles de l’équipe, notamment une défense peu organisée, facilement dominée par Marcus Thuram, attaquant simple mais efficace d’Inter. Le gardien Wojciech Szczęsny, rappelé en urgence l’été dernier, n’a pas réussi à relever le défi.

Hansi Flick a dû composer avec un effectif limité par des contraintes financières controversées, optant pour un football audacieux mais risqué. Ces deux matchs resteront un témoignage mémorable pour les amateurs de football européen.

Arsenal : une leçon à retenir

Mikel Arteta a souligné que les parades de Donnarumma ont été déterminantes dans la défaite d’Arsenal, mais il reconnaît que son équipe a également manqué d’efficacité offensive. « Il n’y a pas eu de meilleure équipe dans la compétition », a-t-il déclaré en défendant ses joueurs. Malgré tout, l’absence d’un vrai avant-centre s’est fait sentir lors des moments cruciaux.

En défense, certains jeunes joueurs ont vécu une épreuve difficile, notamment Myles Lewis-Skelly, souvent en difficulté en possession. Declan Rice a évoqué cette expérience comme une étape de progression pour cette équipe jeune, bien que la déception de cette élimination reste amère.

Les héros de la semaine

Francesco Acerbi (Inter Milan)

Au cœur de l’émotion au San Siro, la performance de Francesco Acerbi a marqué les esprits. À 37 ans, ce défenseur a inscrit son premier but en Ligue des Champions avec une précision d’attaquant d’élite, offrant à son équipe la prolongation. Sa célébration, torse nu, dévoilait de nombreux tatouages racontant un parcours personnel marqué par des épreuves : cancer, alcoolisme, dépression et deuil.

Henrikh Mkhitaryan (Inter Milan)

Inzaghi excelle à tirer le meilleur des joueurs dont le sommet semble passé. Ancienne star à Dortmund, l’Araménien de 36 ans reste un milieu de terrain rusé et dynamique, capable de distribuer le jeu avec justesse. Dans le chaos de ces matchs, il a su garder son calme et alimenter les éléments offensifs d’Inter avant d’être remplacé par Davide Frattesi, buteur décisif.

Denzel Dumfries (Inter Milan)

Parmi toutes les stars présentes, le latéral droit néerlandais s’est révélé capital. Sa vitesse et sa ténacité correspondaient parfaitement au plan d’Inzaghi. Avec seulement 29 % de possession, l’Inter a profité de la défense haute de Barcelone pour libérer Dumfries. Auteur de deux buts lors de la première manche, il a également offert des passes décisives sur les buts de Lautaro Martínez et Acerbi lors du match retour, totalisant 2 buts et 3 passes décisives sur l’ensemble des deux rencontres.

Gianluigi Donnarumma (Paris Saint-Germain)

Probablement le meilleur joueur du tournoi, le gardien italien a démontré que son rôle est aussi crucial que n’importe quel attaquant. Ses arrêts décisifs lors des attaques précoces d’Arsenal ont brisé les ambitions adverses, notamment une parade spectaculaire face à Martin Ødegaard. Mikel Arteta lui-même a reconnu la supériorité de Donnarumma après le match.

João Neves (Paris Saint-Germain)

Au Parc des Princes, à chaque fois que le ballon traînait, Neves semblait être celui qui récupérait et lançait les contres de PSG. Ce milieu jeune de 20 ans, malgré sa petite taille, impressionne par son impact et son talent. Pour renforcer son équipe, le PSG a privilégié les jeunes prometteurs comme lui, et son transfert à 60 millions d’euros confirme son profil d’avenir.

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source:https://www.theguardian.com/football/2025/may/08/champions-league-review-a-journeyman-hero-a-crucial-miss-and-a-stone-cold-classic

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