PSG en finale de Ligue des champions : 4 raisons d’y croire face à l’Inter

Le Paris Saint-Germain s’est brillamment qualifié pour sa deuxième finale de Ligue des champions et affrontera l’Inter Milan le 31 mai prochain à l’Allianz Arena de Munich. Après avoir éliminé Arsenal avec un score cumulé de 3-1, le club parisien espère enfin décrocher son premier titre européen majeur. Voici quatre raisons majeures qui alimentent cet espoir chez les supporters parisiens.

Une force collective remarquable sous la houlette de Luis Enrique

Depuis l’arrivée de Luis Enrique à l’été 2023, le PSG a évolué d’une équipe centrée sur ses stars telles que Neymar, Kylian Mbappé ou Lionel Messi à un collectif solide et cohérent. Marquinhos a souligné que l’entraîneur espagnol a patiemment instauré une nouvelle mentalité, étape par étape, renforçant la confiance de l’équipe au fil des matches. Des succès emblématiques contre Manchester City ou Liverpool ont validé ce travail progressif.

La rigueur demandée par Luis Enrique s’illustre aussi par sa décision de sanctionner le comportement d’Ousmane Dembélé lors d’un match de phase de groupes en octobre, ce qui a contribué à une profonde remise en question. Désormais, même privés temporairement de leur leader offensif lors du match retour contre Arsenal, les Parisiens ont su s’appuyer sur une attaque diversifiée, notamment grâce à l’arrivée de Kvicha Kvaratskhelia au mercato d’hiver, ainsi qu’à l’émergence de jeunes talents comme Désiré Doué ou Bradley Barcola.

Gianluigi Donnarumma, pilier d’une résilience exemplaire

Au-delà d’une organisation collective bien rodée, le PSG affiche une grande confiance, même après la fin de son invincibilité en championnat. L’arrière-garde parisienne a fait preuve d’une solidité remarquable au cours des 16 matchs disputés en Ligue des champions cette saison. Chaque fois que le groupe s’est retrouvé en difficulté, comme lors du retour spectaculaire contre Manchester City à domicile, il a su puiser dans ses ressources pour renverser la situation.

Le gardien Gianluigi Donnarumma a été déterminant, multipliant les arrêts décisifs, notamment face à Arsenal, où il a stoppé des tentatives dangereuses de Martinelli, Odegaard et Saka. Protégée par son gardien, la défense parisienne a fait preuve de résistance et de sang-froid, supportée par le repli rapide des attaquants. Cette capacité à plier sans jamais rompre sera un atout de taille pour contrer l’offensive puissante de l’Inter et son attaquant phare Lautaro Martinez.

Un Inter Milan potentiellement fatigué et sous pression

Si l’équipe italienne d’Inter Milan a affiché une grande solidité en phase de groupes – n’ayant été menée que 17 minutes sur ses 14 premiers matches – elle pourrait aborder la finale avec des signes de fatigue. Engagée dans une lutte acharnée pour le titre de Serie A, l’équipe milanaise est mentalement accaparée par ce défi national, particulièrement dans cette dernière ligne droite.

Malgré un exploit incroyable en demi-finale contre le FC Barcelone, remporté après prolongation, l’Inter a encaissé six buts sur cette double confrontation, révélant une certaine vulnérabilité défensive. Sur les 12 dernières rencontres toutes compétitions confondues, les Nerazzurri n’ont réussi à garder leur cage inviolée qu’une seule fois.

De plus, l’âge avancé de certains cadres devrait peser sur l’endurance collective : Sommer, Acerbi, et Mkhitaryan pourraient composer un trio de joueurs de plus de 35 ans dans le onze de départ, contraste saisissant avec la fougue et la jeunesse du PSG. Cette dépendance aux mêmes éléments tout au long de la saison semble également affecter la dynamique de l’équipe, qui a subi trois défaites lors de ses quatre dernières sorties.

Un lieu chargé d’histoire et un signe pour le PSG

La finale se jouera à Munich, à l’Allianz Arena, un stade qui a déjà accueilli quatre finales de la Ligue des champions. Fait notable : chacune de ces finales a vu un vainqueur inédit, avec des clubs comme Nottingham en 1979, l’Olympique de Marseille en 1993, le Borussia Dortmund en 1997, et Chelsea en 2012. Pour les supporters parisiens, cela pourrait représenter un présage favorable pour une première victoire.

Ce lieu est aussi symbolique puisque l’Olympique de Marseille y a remporté son unique Ligue des champions en 1993, une référence majeure pour le football français. Enfin, il est intéressant de noter que l’Inter avait laissé Manchester City – propriété de fonds qataris depuis plus d’une décennie, tout comme le PSG – soulever le trophée il y a deux saisons. Cela rajoute un élément de récit autour de la quête parisienne vers un sacre jamais atteint jusque-là.