Le PSG a enregistré un chiffre d’affaires record de 837 millions d’euros pour l’exercice 2024-25, signe d’un équilibre croissant entre performance sportive et croissance économique.
Le PSG à hauteur de Manchester City
Le club, racheté par Qatar Sports Investments en 2011, a vu ses revenus commerciaux atteindre 367 millions d’euros, tirés par un nombre croissant de partenaires (31) et par une vente record de produits dérivés. Les revenus « matchday » (billetterie, hospitalité, restauration) ont quant à eux grimpé à 175 millions d’euros.
Avec 837 millions d’euros de chiffre d’affaires (hors ventes de joueurs), contre 806 millions l’année précédente, soit une hausse de 4 %, le PSG se hisse au niveau des plus grands clubs européens. Il demeure toutefois loin du Real Madrid, à 1,05 milliard d’euros selon Deloitte 2023-24, mais se situe à hauteur de Manchester City, qui le devançait la saison précédente avec 837,8 millions.
Un essor en demi-teinte
« L’objectif est de devenir la première franchise mondiale de sport et de divertissement », affirme le club, qui se félicite notamment d’un bond de 210 % des ventes sur la boutique en ligne depuis le début de la saison. Le PSG a aussi réduit sa masse salariale pour se conformer aux règles du fair-play financier. Alors qu’elle représentait 111 % du chiffre d’affaires, celle-ci est passée en dessous de 65 %, notamment après le départ de ses stars Neymar, Messi et Mbappé.
Mais cet essor est en demi-teinte. Les gains générés par la Ligue des champions et par la Coupe du monde des clubs (96 millions pour le finaliste, répartis sur les saisons 24-25 et 25-26) gonflent des chiffres déjà freinés par des droits TV en chute libre (-30 %) et des revenus billetterie au maximum.
Après des années d’investissements, le club se rapproche tout de même de l’équilibre financier et affiche une perte nette négative « inférieure aux 60 millions d’euros de l’an dernier ». Pour développer encore ses revenus et sa base de supporters, le PSG envisage de changer d’écrin, car les 48 000 places du Parc des Princes ne suffisent plus. « Nous rivalisons aujourd’hui avec les grands clubs européens dans un stade plus petit. Nous devons innover pour continuer à grandir », affirme le club, qui a lancé le 20 octobre une consultation adressée à plus de 90 000 abonnés. Deux sites – Massy et Poissy – accueillent déjà son centre d’entraînement et font l’objet du sondage.









