Les Matildas, l’équipe nationale féminine d’Australie, se préparent à affronter l’Allemagne dans un match ami, avec un objectif clair : redonner vie à leur attaque, en particulier en ce qui concerne Mary Fowler, l’une de leurs meilleures joueuses. L’entraîneur par intérim, Tom Sermanni, est sous pression pour tirer le meilleur de Fowler alors que l’équipe cherche à surmonter ses dernières performances décevantes.
Des performances en berne depuis les JO de Paris
Depuis les Jeux Olympiques de Paris, les Matildas peinent à retrouver leur meilleur niveau. Leur dernier match, un match nul peu convaincant contre la Suisse (1-1), a révélé des problèmes d’impact offensif, notamment celui de Mary Fowler qui a souvent été contrainte de se replier trop profondément sur le terrain.
Les défis de Mary Fowler
« C’est l’une des choses sur lesquelles nous travaillons, afin de la placer dans une position où elle pourra faire plus de mal à l’adversaire et obtenir davantage le ballon », a déclaré Sermanni. La défense suisse a clairement eu un plan pour neutraliser Fowler, limitant son influence sur le jeu.
Les attentes face à l’Allemagne
Pour leur prochaine rencontre contre l’Allemagne, l’un des meilleurs pays du monde (4ème au classement FIFA), Sermanni est optimiste quant à la capacité de Fowler à exploiter davantage les espaces laissés par l’adversaire pour briller.
Il a noté que le match à venir devrait offrir une dynamique très différente de celle rencontrée contre la Suisse, qui se veut plus ouverte et souvent plus axée sur l’attaque.
Une pression supplémentaire sur l’équipe
L’affrontement sera également chargé d’émotion pour l’Allemagne, qui mettra à l’honneur sa série de départs, notamment celui de la superstar Alexandra Popp. Sermanni a reconnu que les Matildas doivent gérer cette pression ambiante tout en se concentrant sur leur jeu.
« Il est crucial que nous restions concentrés sur le football et que nous ne nous laissions pas influencer par l’atmosphère du match », a-t-il ajouté.
Le besoin urgent d’amélioration
Avec peu de temps pour corriger les problèmes de communication sur le terrain, notamment le fait que certains joueurs hésitent à passer le ballon à Fowler dans des zones où elle pourrait être plus utile, l’équipe est sous pression. Pour Sermanni, l’accent doit être mis sur la construction de la confiance parmi les joueuses.












