France
Sifflet autour du cou, Sébastien Pocognoli entre sur la pelouse de La Turbie, dans le sillage d’Eric Dier. Le nouvel entraîneur de Monaco, âgé de 38 ans, réunit rapidement l’équipe et le staff dans un grand cercle, le staff étant plus nombreux que les joueurs en raison de la trêve internationale. Après un bref discours, les tours de terrain et l’échauffement suivent, puis le travail avec ballon, avec le retour de quelques anciens blessés comme Alexandre Golovine.
Deux heures plus tard, le technicien belge se disait satisfait de sa première séance à La Turbie: l’intensité était élevée, les joueurs revenant de congés et cherchant à montrer leur engagement. Il a reconnu avoir dû les calmer pour éviter d’aller trop loin, mais la dynamique et l’intention étaient bien présentes.
Pocognoli affirme privilégier la rigueur et le travail, et il se décrit comme un entraîneur éduqué dans ce sens. L’influence qui l’a conduit vers le banc vient de Louis van Gaal; il explique que la rigueur, l’impact humain et l’efficacité sur le terrain comptent autant que le souci du détail, qui peut donner une impression de carrure mais qui marque surtout le chemin de la progression. Quand ce coach est parti, il a senti qu’il avait progressé, signe qu’il pouvait encore s’améliorer.
Sur le dispositif, il refuse de divulguer le système envisagé, s’appuyant sur la polyvalence de son effectif. Il sait toutefois que le premier match, prévu samedi à Angers, sera délicat en raison des retours internationaux et des blessés. Le cas Paul Pogba est évoqué, son baptême à Monaco étant repoussé d’au moins deux semaines.
