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À Austin, les pilotes de F1 font face à une nouvelle contrainte signée FIA : le gilet réfrigérant, censé les protéger de la chaleur extrême, mais critiqué pour son inefficacité et son absurdité réglementaire.
Sous le soleil, les thermomètres affichent 34°C et l’habitacle d’une monoplace devient rapidement une étuve. Face à cette réalité, la FIA impose le port du gilet réfrigérant, dispositif dont l’utilité est largement contestée.
Max Verstappen, comme souvent, n’a pas mâché ses mots : pour lui, ce gilet censé rafraîchir les pilotes se transforme en radiateur après 20 minutes. « Il n’aide pas du tout », a-t-il déclaré. Il a ajouté : « On devrait avoir le choix. C’est une question de sensation personnelle. Laissez-nous transpirer en paix. »
Pour expliquer l’initiative, la FIA invoque la santé des pilotes, rappelant le Grand Prix du Qatar 2023 où certains ont été déshydratés et menacés par le malaise. Protéger la santé des pilotes est essentiel, mais la solution doit être efficace et proportionnée.
Certains estiment aussi que, même pour ceux qui refusent le gilet, la voiture embarque tout de même un poids supplémentaire de 5 kg, ce qui n’est pas neutre dans un sport où le moindre gramme compte et où l’équilibre de la voiture est soigneusement optimisé.
Le débat s’élargit sur l’objectif même de confort : chaque pilote devrait pouvoir gérer sa souffrance comme il l’entend, transpirer ou se rafraîchir par ses propres moyens. Imposer une solution unique peut apparaître comme un obstacle en compétition, d’autant plus dans un sport aussi exigeant.
Plus largement, la FIA peut rechercher l’amélioration de la sécurité sans imposer des règles qui limitent les sensations des pilotes. Le consensus autour de cette mesure n’est pas encore atteint, et les échanges entre les pilotes et les instances restent ouverts.
Au final, le sujet continue d’alimenter le paddock : le gilet réfrigérant divise, mais sa portée dépasse le seul enjeu de confort et touche à la manière dont la réglementation s’adapte aux réalités du terrain.
