Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a récemment été l’invité du président des États-Unis, Donald Trump, dans le Bureau ovale. Ensemble, ils ont pris la pause avec le trophée de la Coupe du Monde des Clubs, qui se tiendra aux États-Unis cet été. Trump a qualifié Infantino de « roi du football » et lui a demandé s’il pense que l’équipe nationale masculine des États-Unis (USMNT) peut remporter la Coupe du Monde 2026. « Oui, avec le soutien du public », a répondu Infantino avec sincérité.
Pochettino s’exprime sur le défi
Une semaine plus tard, Mauricio Pochettino, l’entraîneur principal de l’USMNT, a ri de la réponse d’Infantino. « J’étais déçu par sa réponse », a-t-il déclaré en souriant. « Il aurait dû dire… ‘Vous devez demander à votre grand coach, Pochettino!’ Parce que, c’est sûr, il peut donner une meilleure opinion ! »
Ce moment illustre bien la position de Pochettino, où la réponse à une question posée dans le Bureau ovale dépend de sa capacité à réussir dans son nouveau rôle.
Une transition vers un nouveau rôle
Quand Pochettino a accepté ce poste il y a six mois, cela semblait être un pas inhabituel dans le monde du football. Il quittait le sommet du football européen, la Ligue des champions, et les interactions quotidiennes avec certains des meilleurs joueurs au monde. Mais bien que les pressions du football de club aient disparu, il fait face à un nouveau type de pression.
Le Coupe du Monde 2026 sera l’un des plus grands événements sportifs de l’histoire, et la performance de l’équipe des États-Unis en sera un élément clé. Lors de l’ouverture de leur campagne au SoFi Stadium à Los Angeles le 12 juin prochain, des milliards d’yeux seront rivés sur Pochettino. Un bon départ pourrait le rendre rapidement très célèbre.
La mentalité américaine du sport
Pochettino a commenté la pression qui l’attend : « Je pense que la pression sera là parce que nous sommes un pays hôte. C’est une culture où la mentalité est celle de gagner. Dans le sport, les Américains veulent gagner, c’est leur culture. Bien sûr, cela va créer une pression, mais c’est une pression bienvenue. Cela signifie que nous ressentirons l’adrénaline nécessaire. »
Une vision pour l’USMNT
Chaque entraîneur de haut niveau est en quête de grandeur. Pochettino, passionné par l’histoire du football et la Coupe du Monde, a joué dans l’édition de 2002. Il a toujours su que la Coupe du Monde est le véritable sommet du football. « Le sentiment est complètement différent des autres compétitions », a-t-il dit. Être entraîneur lors d’une Coupe du Monde est un rêve d’une vie.
L’expérience et l’adaptabilité
Après avoir quitté Chelsea, l’offre des États-Unis a capté son attention. Pochettino a souligné que seulement huit pays ont remporté la Coupe du Monde et qu’il n’y a rien de mal à travailler pour une équipe qui ne fait pas encore partie de ce club élite. Il a évoqué son envie de vivre et d’expérimenter une culture différente.
Il a également échangé avec Gerardo ‘Tata’ Martino, son ancien coéquipier, sur les défis de l’entraîneur international, y compris la difficulté de transmettre ses idées aux joueurs en si peu de temps.
La culture de l’équipe et la perception de soi
Pochettino a été impressionné par l’attitude de ses joueurs jusqu’à présent. Il est particulièrement curieux de leurs parcours, notant que certains d’entre eux n’ont commencé à jouer au football qu’à l’âge de 12 ans. « C’est un état d’esprit complètement différent », a-t-il dit. Cela fait partie intégrante de l’apprentissage pour lui aussi.
Construire une équipe soudée
Pochettino a reconnu le bon travail de son prédécesseur, Gregg Berhalter, soulignant la « très bonne mentalité et culture » qu’il a instaurées au sein de l’USMNT. Pochettino souhaite maintenant bâtir sur cette base. « Il est vraiment important de construire notre propre équipe. Ce n’est pas seulement caractéristique des joueurs, mais c’est aussi la discipline et l’atmosphère que nous voulons créer. »
Vers de nouveaux sommets
La tâche consiste à enseigner aux joueurs un style de jeu qui leur permettra de « dominer contre la plupart des équipes nationales » tout en adoptant un style de jeu de contre-attaque face aux plus grandes équipes. L’objectif est d’instiller la confiance chez eux, créant ainsi une dynamique d’équipe solide.
Pochettino a récemment convoqué Giovanni Reyna pour les matchs de la Ligue des Nations CONCACAF. « Nous croyons vraiment en lui car le talent est là, nous voulons voir s’il peut créer une bonne atmosphère dans l’équipe », a-t-il ajouté.
Un nouveau centre d’entraînement
Avant le début de la Coupe du Monde, U.S. Soccer construit un nouveau centre d’entraînement à Atlanta, qui sera prêt à temps. « Les huit pays ayant remporté la Coupe du Monde disposent de centres d’entraînement incroyables. Ce nouveau centre va poser les fondations du football aux États-Unis. »












