
Paulo Fonseca face à une sanction après son incident avec l’arbitre
L'entraîneur de Lyon, Paulo Fonseca, convoqué après avoir intimidé un arbitre lors du match contre Brest.
Le tête-à-tête de Paulo Fonseca avec l’arbitre Benoît Millot lors du dernier match de l’OL pourrait lui coûter cher. L’entraîneur est convoqué par la ligue ce mercredi 5 mars et risque également une sanction de son club.
Incident sur le terrain
Paulo Fonseca a provoqué un incident lors du match entre Lyon et Brest, le 2 mars 2025, alors qu’il a été exclu par l’arbitre Benoît Millot. Cette action a eu lieu durant les arrêts de jeu, alors que l’OL menait 2-1. L’arbitrage vidéo a été sollicité sur une action controversée dans la surface de réparation lyonnaise, ce qui a provoqué une agitation visible chez l’entraîneur. Fonseca a couru vers Millot, s’approchant presque face à face avec un léger contact et s’est exprimé avec véhémence avant d’être retenu par son joueur Corentin Tolisso et par les membres de son staff.
Réactions et sanctions possibles
Après le match, Fonseca a reconnu ses torts et a déclaré : « Je voulais m’excuser pour ce geste. Je ne devais pas faire comme ça. C’est la vérité ». De son côté, Benoît Millot a qualifié l’attitude de l’entraîneur de « intimidation physique ». Il a souligné les risques que ce genre de comportement pourrait engendrer, tant au niveau professionnel qu’amateur, signalant que si un entraîneur de haut niveau agit de la sorte, cela pourrait inspirer des comportements similaires dans les catégories inférieures.
Point de vue des arbitres
Le syndicat des arbitres du football d’élite a dénoncé ce qu’il appelle un « acte de brutalité » et appelle à des sanctions appropriées. Les précédents incidents, comme celui de Nabil Dirar en 2016, montrent qu’un tel comportement peut entraîner des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à une suspension de sept mois, ce qui marquerait la fin de la saison de Fonseca en Ligue 1 avec l’OL.
Un contexte tendu
Cette situation s’inscrit dans un climat de tension grandissant autour de l’arbitrage en France, exacerbée par des déclarations du président de l’OM, Pablo Longoria, qui avait évoqué la « corruption » après un match mal jugé contre Auxerre. Ses propos ont provoqué de vives réactions, entraînant sa propre suspension de quinze matchs par la commission de discipline de la LFP.