Paulo Fonseca dénonce sa sanction jugée trop sévère en Ligue 1

L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, Paulo Fonseca, dénonce la sévérité de sa sanction pour son altercation avec l’arbitre Benoît Millot lors d’un match de Ligue 1. Dans un entretien accordé au journal britannique The Guardian, le technicien portugais exprime son incompréhension face à cette suspension, qu’il juge disproportionnée.

Une suspension longue et contestée

Privé de banc de touche en championnat depuis son incident du 2 mars dernier face à Brest (2-1), Paulo Fonseca a écopé d’une suspension de neuf mois pour avoir physiquement intimidé l’arbitre Benoît Millot. Malgré cette sanction très lourde, l’entraîneur portugais pourra diriger son équipe lors du quart de finale aller de Ligue Europa contre Manchester United. En parallèle, il a fait appel devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui examinera son dossier le 6 mai dans l’espoir de réduire cette suspension.

Un acte reconnu mais une sanction jugée excessive

Au cours de son entretien, Paulo Fonseca reconnaît avoir eu un comportement inapproprié. Toutefois, il tient à préciser : « Bien sûr, ce que j’ai fait n’était pas correct et je dois payer pour ça. Mais j’ai crié sur l’arbitre, je n’ai eu aucun contact avec lui et je n’ai commis aucune violence. » Selon lui, la sanction ne tient pas compte du caractère réel de son geste.

« Ils veulent faire de moi un exemple »

Le coach lyonnais estime que cette sanction est davantage liée au climat tendu entourant l’arbitrage en Ligue 1 qu’à son geste en lui-même : « Je pense que je ne paie pas pour ce que j’ai fait, mais pour le moment présent. Ils veulent faire de moi un exemple pour le football français. Je ne devrais pas être un exemple, je devrais juste payer pour ce que j’ai fait. »

Fonseca déplore également une incohérence dans le traitement des incidents similaires à l’étranger : « C’est difficile à comprendre, quand on voit autant de situations similaires dans tous les pays et que personne n’a été sanctionné comme moi. Nous luttons contre cette décision et je crois que les choses peuvent changer. »