Paul Seixas affiche le visage d’un jeune prodige. Il passe les tests avec brio et parvient souvent à dépasser les attentes qui pèsent sur lui. Après sa médaille de bronze aux championnats d’Europe, derrière l’intouchable Pogacar et Evenepoel, le jeune Français n’a pas manqué son premier Monument, le Tour de Lombardie. Il a pris la 7e place et a été déçu de ne pas avoir réussi à suivre le groupe Evenepoel jusqu’au Passo di Ganda. Isolé dans le final, il n’a pas pu viser un meilleur résultat.
À 19 ans, Paul Seixas devient le plus jeune coureur post-Guerre à figurer dans le Top 10 d’un Monument. Après avoir encaissé les 267 kilomètres du parcours des Mondiaux, où il a terminé 13e, le grand espoir tricolore n’a pas trop souffert sur les 241 kilomètres du Lombardie, l’une des classiques les plus exigeantes de l’année.
Paul Seixas, la suite se précise
Plusieurs questions se posent sur son avenir sur les Grands Tours. Certains le réclament déjà sur le Tour de France en 2026. D’autres préfèrent le Giro ou la Vuelta, où la pression serait peut-être moindre. Le choix revient à son entourage.
Ce que retient avant tout cette fin de saison, c’est sa capacité à briller sur les courses d’un jour et à y prendre du plaisir. « C’est vrai que ça m’a plu aujourd’hui, c’est vraiment le genre de course que j’aime. Je suis prêt à revenir dans les prochaines années », a-t-il confié après le Tour de Lombardie.
À la comparaison avec Jonas Vingegaard, plus à l’aise sur les courses par étapes, Seixas pourrait emprunter la trajectoire de Pogacar et Evenepoel, qui brillent sur tous les terrains, avec un profil qui rappelle davantage celui du Belge. Un Liège-Bastogne-Liège, un jour, semble dans ses cordes.









