France
La course s’élance ce dimanche, et Paprec réaffirme son rôle de partenaire titre de la Solitaire du Figaro pour la troisième année, tout en déployant sa propre écurie, Team Spirit Racing, basée à Lorient dans le Morbihan. Ce démarrage marie ainsi engagement sportif et ambition industrielle, montrant que le recyclage peut aussi s’associer à la performance en mer.
Un format qui place tous les concurrents sur un pied d’égalité
La Solitaire du Figaro se distingue par son format privilégiant l’égalité des chances: chaque équipage dispute la course avec le même type de bateau, ce qui fait de la compétition en solitaire le théâtre idéal pour tester les limites humaines et technologiques. Le dirigeant de Paprec, Sébastien Petithuguenin, a lui-même goûté à l’expérience des figaristes en 2018 et rappelle que l’objectif n’est pas la simple notoriété: c’est la légitimité du lien entre voile et l’ensemble des activités du groupe, au cœur d’un concentré technologique.
Une écurie qui s’inscrit dans une trajectoire industrielle
Au-delà du sponsoring, Paprec consolide son engagement par une présence opérationnelle: Team Spirit Racing regroupe une vingtaine de professionnels et se déplace autour de Lorient, ville phare du littoral et du bassin naval. Déposer des objectifs clairs et visibles permet au groupe de démontrer, auprès de ses clients et de ses collaborateurs, que la voile est une vitrine crédible de son savoir-faire industriel et de son exigence en matière de performance.
Le budget annuel alloué à l’écurie se situe entre 2 et 5 millions d’euros, une enveloppe qui reflète l’importance accordée à l’exigence et à la fiabilité. Les retours positifs des clients et des salariés confirment que l’implication dans le monde maritime est une source de fierté et de valeur ajoutée pour l’ensemble des parties prenantes, tout en incarnant des valeurs comme la performance, l’initiative et la résilience.
Armateur et projets ambitieux pour la suite
Depuis 2021, Paprec est devenu armateur, une étape stratégique qui vise à assurer la pérennité du programme et à développer les compétences internes face aux aléas du sponsoring. Parallèlement, le groupe prépare son propre Imoca pour le Vendée Globe, confié à Yoann Richomme, avec le défi du tour du monde sans escale et sans assistance.
Pour nourrir l’écosystème, Paprec soutient aussi des épreuves d’envergure comme la Transat en double, rebaptisée cette année Transat en double mixte et qui relie Concarneau à Saint-Barthélemy avant de reprendre son nom, et qui s’inscrit dans la continuité des engagements du groupe sur la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre), reliant Le Havre à la Martinique.
Troisième vie des bateaux et perspectives
Une fois la Transat en double de l’automne achevée, Paprec Arkéa pourrait connaître une troisième vie: confié à Corentin Horeau, co-skipper de Yoann Richomme sur Café L’Or, le bateau pourrait continuer à servir d’autres objectifs, tout en soutenant les projets écologiques et scientifiques lorsque les opportunités s’ouvrent. Cette dynamique illustre une démarche durable où les ressources maritimes et les innovations technologiques se croisent au service de la performance.
Cette logique, qui mêle écurie, sponsoring et armateur, illustre l’ambition de Paprec: faire dialoguer le monde industriel et le sport de haut niveau pour nourrir une vision durable où la voile devient un constat tangible de compétence et de fiabilité. Ce parcours témoigne d’une alliance durable entre performance sportive et engagement industriel, où Paprec s’impose comme un acteur résolument tourné vers l’avenir.
