France
À l’approche du Classique OM-PSG, qui clôturera la cinquième journée de Ligue 1 ce dimanche, les débats autour de l’identité de jeu marseillaise et l’influence de De Zerbi s’accentuent. Les chroniqueurs de Rothen s’enflamment et estiment qu’il faut voir Marseille imprégner son jeu d’une vraie identité, avec un visage différent de celui affiché ces dernières années face à un PSG parfois décrit comme usé et affaibli par l’absence de plusieurs cadres.
Quatorze ans sans victoire de l’OM au Vélodrome face au PSG en Ligue 1, une statistique qui fait réagir même l’ancien Parisien Jérôme Rothen. Il a déclaré que le Classique doit instaurer une continuité et que les Marseillais doivent être à la hauteur des efforts fournis, malgré une situation compliquée par les absences et la fatigue des cadres.
Le PSG arrive affaibli sur le papier, même après sa victoire 4-0 contre l’Atalanta en Ligue des champions. Joao Neves est laissé au repos ou indisponible, et Dembélé et Doué se sont blessés en sélection. De leur côté, Kvaratskhelia, Kang-in Lee et Lucas Beraldo souffrent également de blessures, ce qui laisse Paris avec un groupe partiellement réduit et des joueurs fatigués, pas encore prêts physiquement et mentalement à être au meilleur niveau.
Selon Rothen, même avec un effectif riche et des joueurs susceptibles d’être titulaires chez d’autres clubs, le PSG peut voir ses remplaçants d’envergure manquer de constance face à un OM qui doit mieux mettre en avant une identité de jeu qui lui soit propre.
Pour Christophe Dugarry, l’OM doit afficher une patte de De Zerbi afin de poser des problèmes à ce PSG partiellement décimé, même s’il demeure prudent devant la comparaison technique, jugée abyssale. En voyant le déchet technique des Marseillais face au Real Madrid, il a exprimé son émotion et note que le PSG est, collectivement, supérieur à tous les niveaux.
Par ailleurs, la fatigue des Parisiens au Parc des Princes lors de la rencontre contre l’Atalanta demeure dans les esprits à l’approche du Classique, et elle pourrait influencer le duel.
La différence technique est abyssale
Les observateurs estiment que la différence technique entre les deux effectifs est élevée. Dugarry évoque ce gap et rappelle que l’état technique des Marseillais peut peser face à la puissance parisienne, qui se montre très solide et collective à tous les postes, même en l’absence de plusieurs cadres.
