France
Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria, s’est exprimé ce week-end auprès de l’AFP pour clarifier la lourde décision prise à l’égard d’Adrien Rabiot et, également, de Jonathan Rowe. Quatre jours après la violente bagarre qui a eu lieu au Roazhon Park dans le vestiaire phocéen, à l’issue de la défaite 0-1 face à Rennes lors de la première journée de Ligue 1, le club a officialisé leur placement sur la liste des transferts.
Longoria n’a pas mâché ses mots pour décrire la gravité des faits : « Ce qui s’est passé vendredi est un événement d’une gravité et d’une violence extrême, quelque chose d’inouï. On a dû prendre une décision après un événement qui a dépassé les limites acceptables dans un club de football, comme dans toute organisation. »
Une scène inédite dans le vestiaire
Le dirigeant marseillais a détaillé le niveau de stupeur parmi l’encadrement technique face à ce dérapage sans précédent : « Je n’étais pas dans le vestiaire. Mais ce que je peux dire, c’est que tout ce que m’a transmis le staff, sportif et non-sportif, c’était quelque chose d’inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites. »
Il a aussi rappelé l’expérience du trio décisionnaire composé de Roberto De Zerbi, Mehdi Benatia et lui-même, et leur certitude face à cette situation : « Je crois qu’on a assez d’expérience tous les trois pour dire que jamais on n’avait vu une telle chose dans un vestiaire. »
Une bagarre qui dépasse le cadre sportif
Le président a exprimé sa frustration face à un scénario qu’il juge incontrôlable pour un club ambitieux : « Vous pensez que moi, président de l’Olympique de Marseille, je suis content d’arriver à ce type de situation avec l’un des joueurs les plus performants de la saison dernière et que j’ai présenté comme un exemple ? Sincèrement, en tant que club, on subit la situation. On est victime d’une situation, une bagarre sans limite, qui est complètement inouïe dans le monde du football. »
Dans ce contexte, et à moins de dix jours de la fin du mercato, l’OM se voit contraint de chercher des solutions pour deux de ses éléments majeurs, tout en préservant la cohérence sportive et financière du club.
