Comme le dit Roberto De Zerbi, « il y a défaite et défaite ». Cette phrase résume la frustration de l’OM après la défaite sur la pelouse du Sporting (2-1) en Ligue des champions, mercredi soir. Les Marseillais ont longtemps contrôlé le match après l’ouverture du score précoce et magnifique d’Igor Paixao à la 14e minute, mais tout a basculé dans les dix dernières minutes avant la mi-temps.
La responsabilité d’Emerson Palmieri: Le latéral gauche Emerson Palmieri a d’abord écopé d’un carton jaune pour une main involontaire, puis d’un second carton, totalement inexcusable. Le Brésilien, fort de son expérience, n’avait pas le droit d’effectuer une simulation pour tenter d’obtenir un penalty alors qu’il était averti.
« L’exclusion a changé les plans. On était devant, on avait le contrôle du jeu », a regretté l’entraîneur italien de l’OM. « À 11 contre 11, il y avait une seule équipe sur le terrain, on était les patrons du match. À 10, c’était un autre match. »
Les Marseillais, dans leur ensemble, étaient très remontés contre l’arbitre slovène Rade Obrenovic après la rencontre. « Le premier jaune d’Emerson m’a semblé un peu excessif et au total, l’arbitrage ne m’a pas plu », a commenté De Zerbi. Plus virulent, Pierre-Emerick Aubameyang a évoqué « un scandale ».
« Ce soir, les arbitres n’ont pas été au niveau, on n’a rien eu pour nous, a estimé l’attaquant marseillais au micro de Canal+. Le premier jaune qu’Emerson prend est scandaleux; il ne peut rien faire avec sa main. En deuxième période, cela a rendu les choses plus compliquées et nous a obligés à jouer plus bas. Je répète, quand on joue un match de cette importance, en Ligue des champions, c’est scandaleux. Ça nous pénalise et change la physionomie du jeu. Nous sommes très énervés », a-t-il ajouté.
On comprend l’irritation, même s’ils restent attachés à leur partenaire Emerson, qui aurait dû se contenir après ce premier avertissement, même s’il n’était pas mérité. Les Marseillais restaient sur cinq victoires consécutives et ont encore démontré à Lisbonne qu’ils pouvaient rivaliser en Europe. « On a un match difficile à Lens », a rappelé De Zerbi, qui n’a pas oublié que son équipe avait pris la tête du championnat le week-end dernier.









