OM : André Ayew évoque les tensions et l'esprit collectif marseillais

OM : André Ayew évoque les tensions et l’esprit collectif marseillais

André Ayew revient sur ses années à l'OM, les tensions dans le vestiaire et l'importance du collectif dans le succès du club.

France

Les tensions dans le vestiaire marseillais : la vision franche d’André Ayew

Dans une interview exclusive accordée à Smaïl Bouabdellah, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, André Ayew, partage avec sincérité ses souvenirs et ses expériences au sein du club phocéen. Son récit met en lumière les dynamiques parfois complexes qui régnaient dans le vestiaire, tout en soulignant l’importance du collectif pour la réussite de l’équipe.

Des styles opposés mais une ambition commune

Dès le début de l’entretien, André Ayew évoque sans détour les tensions qui ont ponctué ses années à l’OM, notamment avec certains coéquipiers. Il cite notamment Mathieu Valbuena, avec qui il a vécu des moments difficiles liés à des différences d’attitude sur le terrain : « Parfois, oui, il y avait des frictions, surtout avec Mathieu Valbuena. Il y avait cette histoire de “lâche, ne lâche pas le ballon, donne-le ou pas”. »

En revanche, il distingue Hatem Ben Arfa, avec qui il n’a jamais connu de tels conflits : « Avec lui, il n’y avait jamais de problème de ce genre. C’est un joueur qui prend le ballon et agit selon sa propre vision. Mais il faut reconnaître que ce n’était pas un croqueur de ballon. Valbuena, lui, apportait des passes importantes, même si cela pouvait générer des tensions. À l’OM, chacun veut briller, c’est une réalité. »

Le rôle crucial du collectif dans la réussite marseillaise

André Ayew insiste également sur l’importance du jeu d’équipe pour atteindre l’excellence : « Pour moi, une bonne ambiance où on joue collectif, c’est essentiel pour se sentir bien dans une équipe. J’aurais eu du mal à m’épanouir si je n’avais pas trouvé cette cohésion à l’OM. Certains pensent plus à leurs opportunités personnelles qu’au succès collectif, mais à Marseille, c’est le collectif qui prime. »

Des figures emblématiques et des repères pour les jeunes

En évoquant ses années à l’OM, l’international ghanéen n’oublie pas de rendre hommage à certains anciens coéquipiers qui l’ont aidé à évoluer dans un environnement exigeant. Il cite notamment Taye Taiwo : « C’était une personne à part, avec qui j’ai partagé des moments forts, une vraie complicité. Ce sont ces hommes-là qui, en arrivant à Marseille, m’ont permis de me libérer et de donner le meilleur de moi-même. »

Les expériences et les relations tissées avec ces joueurs ont façonné la carrière d’André Ayew, lui permettant de s’épanouir dans un club où la cohésion et le respect mutuel restent des piliers essentiels.

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