OL : Textor montre à la DNCG qui est le boss
Après avoir réalisé la vente de Rayan Cherki à Manchester City pour plus de 40 millions d’euros, l’Olympique Lyonnais se prépare à un nouveau départ important : celui de Malick Fofana, courtisé en Premier League. Mais dans ce dossier, la stratégie du club rhodanien ne sera pas influencée par la DNCG, la direction nationale du contrôle de gestion.
Malick Fofana, qui a inscrit 11 buts et délivré 6 passes décisives cette saison, a su se faire une place de choix à l’OL. Arrivé il y a un an et demi en provenance de La Gantoise pour 19 millions d’euros, l’attaquant belge de 20 ans affiche une valeur estimée à 50 millions d’euros par le club. Son profil attire fortement en Angleterre, notamment du côté de Chelsea, qui a récemment pris contact avec l’Olympique Lyonnais pour obtenir des renseignements sur le joueur.
Selon les informations de L’Équipe, Chelsea ne serait pas le seul club anglais à s’intéresser à Fofana. Manchester United et surtout Liverpool ont également manifesté un vif intérêt. Les Reds ont même entamé des discussions avec les nouveaux agents du joueur, preuve que l’intérêt est sérieux et que le transfert pourrait se concrétiser prochainement. Cependant, du côté de John Textor, le président de l’OL, la patience reste de mise.
Une vente stratégique, sans urgence immédiate
Alors que la vente de Rayan Cherki a été bouclée rapidement avant la visite de la DNCG le 24 juin, la direction lyonnaise adopte une posture plus détendue pour Fofana. Selon Hugo Guillemet, John Textor n’éprouve pas de besoin urgent de céder le joueur avant l’audition du club par le gendarme financier du football français. La raison ? Les fonds propres de l’OL se sont récemment renforcés, permettant au club de jouer la montre et d’attendre la meilleure offre possible.
Ce report stratégique vise à maximiser la valeur de la vente, en espérant que Chelsea, Liverpool et peut-être d’autres clubs se livrent une bataille acharnée pour faire grimper le prix au-delà des 50 millions d’euros espérés par l’OL. La tactique de John Textor est claire : faire monter les enchères et défier la DNCG en montrant que le club n’est pas contraint par des impératifs financiers immédiats, tout en conservant la maîtrise de la situation.









