OL en Ligue Europa : conflit d'intérêt entre Lyon et Crystal Palace

OL en Ligue Europa : conflit d’intérêt entre Lyon et Crystal Palace

L'OL est assuré de jouer la Ligue Europa malgré le conflit avec Crystal Palace, détenu par John Textor, en raison des règles de multi-propriété.

France

OL en Ligue Europa : conflit d’intérêt entre Lyon et Crystal Palace

Actuellement, John Textor, le propriétaire américain de l’Olympique Lyonnais, doit faire face à une situation complexe liée à la gestion de ses clubs en compétition européenne. En effet, la présence simultanée de l’OL et de Crystal Palace en Ligue Europa soulève un problème de conflit d’intérêt, puisque ces deux équipes sont détenues par la même entité, Eagle Football. La réglementation de l’UEFA interdit en effet à deux clubs sous contrôle commun de participer à la même compétition continentale, ce qui pourrait mettre en péril la qualification du club londonien.

Une situation délicate pour Crystal Palace

Alors que Crystal Palace s’est qualifié pour la Ligue Europa en remportant la Coupe d’Angleterre, sa participation à la compétition pourrait être remise en question. La règle de la multi-propriété impose que deux clubs détenus par une même entité ne puissent évoluer dans la même compétition européenne. Si cette règle n’est pas respectée, le club anglais pourrait être relégué en Ligue Conférence, une sanction qui serait particulièrement dommageable pour ses ambitions européennes.

De son côté, l’Olympique Lyonnais, classé 6e de la Ligue 1, est assuré de participer à la Ligue Europa grâce à son meilleur classement national. La différence de position dans le championnat français lui garantit une place en compétition continentale, indépendamment du sort réservé à Crystal Palace. La situation de Textor, qui détient environ 45 % des parts de Crystal Palace mais ne possède que 25 % des droits de vote au conseil d’administration, complexifie encore la situation.

Les arguments de John Textor

Le propriétaire américain a plaidé sa cause ainsi que celle de Crystal Palace devant l’UEFA. Il a tenté de démontrer que, malgré sa participation financière dans les deux clubs, il n’exerce pas de contrôle direct sur la gestion quotidienne de l’équipe londonienne. Cette stratégie n’est pas nouvelle : dans le passé, des clubs comme Leipzig et Salzbourg ont été autorisés à évoluer dans des compétitions européennes malgré leur actionnaire commun, Red Bull, en raison de la gestion séparée de chaque entité.

De même, Toulouse et le Milan AC ont joué dans la même Ligue Europa la saison dernière, alors que RedBird Capital détient une part significative dans ces deux clubs. La clé de leur autorisation résidait dans la distinction claire entre leurs directions sportives et administratives, ce qui pourrait également servir d’argument à John Textor.

Une réglementation en question

La situation de Crystal Palace n’est pas encore définitivement tranchée, puisque l’UEFA doit examiner attentivement la situation. La participation du club anglais à la Ligue Europa n’est pas encore confirmée, et une décision pourrait intervenir prochainement. En revanche, l’Olympique Lyonnais, grâce à sa position dans le championnat français, est assuré de disputer la compétition, indépendamment du sort réservé à Crystal Palace.

Ce conflit met en lumière les enjeux liés à la multi-propriété dans le football européen, où la gestion de plusieurs clubs par un même actionnaire peut compliquer la conformité aux règles de l’UEFA. La clarification de cette situation pourrait avoir des répercussions importantes pour la participation des clubs concernés dans les compétitions à venir.

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