Satisfait d’avoir vu l’OL récompenser ses efforts, Jorge Maciel a souligné que l’équipe avait surtout cherché à se rassurer et à asseoir une animation offensive plus constante.

Pendant 90 minutes, l’OL a donné l’impression d’un match intense, avec près de 80 % de possession et une circulation du ballon d’un côté à l’autre. Le salut est venu sur un coup de pied arrêté: une tête de Martin Satriano, suivie de près par Tanner Tessmann, qui a bien suivi l’action.
Le but est tombé à 25 minutes de la fin, et Lyon a ensuite connu des frissons dans le temps additionnel. Dominik Greif a multiplié les arrêts pour préserver le score et éviter un nul qui aurait fait lourdement réfléchir.
« On est une équipe en évolution. Dans l’esprit de groupe, on n’a pas encaissé à onze contre onze, et c’est un axe d’évolution. Dans l’inconscient, ça compte pour les joueurs », a déclaré Maciel après la victoire (1-0).
Plus dans la protection que l’excitation
Si l’équipe a pu accéder au vestiaire vendredi soir, Paulo Fonseca demeure partiellement privé d’une partie de ses fonctions et n’a pas pu débriefer immédiatement. Il reviendra probablement sur la prestation à travers la revue vidéo dans les prochains jours pour pointer les manques offensifs.
En avançant d’un côté puis de l’autre, l’OL est devenu prévisible pour Angers et a nécessité l’entrée de Pavel Sulc pour apporter un peu de désordre dans la défense angevine. « Après la première défaite, dans nos têtes, il fallait de la maîtrise, ce qui enlève une partie de la vitesse et privilégie la protection plus que l’excitation », a expliqué le staff.
Cette équipe est encore perfectible, mais avec 12 points sur 15 possibles, elle peut travailler en toute sérénité.







