France
Cette nuit d’octobre 2025 à Barcelone restera comme une confirmation plus que comme un avènement : Nuno Mendes a pris le dessus sur Lamine Yamal et a guidé le PSG vers une victoire 2-1 face au Barça en Ligue des Champions.
En amont de la rencontre, Achraf Hakimi avait lancé le duel en présentant son jeune coéquipier comme le meilleur latéral gauche du monde. Après le coup de sifflet final et ce succès parisien, l’opinion autour de Mendes n’a fait que se solidifier. L’Intériste Federico Dimarco ou d’autres noms ont été cités, mais le PSG et ses supporters savent que Mendes est désormais au centre du débat, non seulement pour ce match mais pour son rôle global à ce poste.
Le Portugais de 23 ans, qui avait déjà marqué contre l’Atalanta Bergame (4-0) le 17 septembre, peut se targuer d’un profil rare : puissance, vélocité et sens de l’accélération. Ces qualités se sont traduites par une constance notable tout au long de la soirée, même lorsque Lamine Yamal, particulièrement inspiré en première période, cherchait à prendre l’ascendant sur lui.
Les supporters ont été séduits par deux séquences marquantes. D’abord, à la 32e minute, De Jong a écopé d’un carton jaune après une course partagée avec Mendes, qui avait pris l’initiative sur le terrain. Puis six minutes plus tard, Senny Mayulu a ouvert le score sur un service parfait, égalisant à 1-1 (38e). Dans ce temps fort côté PSG, Mendes a répondu présent en continuant d’apporter des solutions défensives et des réponses athlétiques, même après une entame plus compliquée face à Yamal.
La performance du Portugais a été l’un des axes centraux du déroulement du match. Mendes a tenu bon malgré la douleur de certaines interventions et des percées répétées de Yamal, et Luis Enrique a choisi de le maintenir dans un rôle actif, révélant une capacité de surcharge et de récupération qui s’est avérée déterminante. La pression exercée par Mendes et l’abnégation collective ont contribué à faire monter le niveau de jeu et à repousser les dangers.
Cette soirée a aussi montré que Mendes peut encore progresser dans certains domaines, notamment dans la constance sur la durée et dans la gestion des phases de pressing intense. Le poste de latéral gauche semble être en train de s’inscrire dans une nouvelle conception, celle d’un défenseur total capable d’impacter le jeu offensif autant que de stabiliser les situations défensives. Le débat sur le meilleur latéral gauche du monde semble désormais clos, mais il reste à Mendes à maintenir ce niveau d’exigence et à poursuivre cette évolution qui pourrait marquer une nouvelle époque à ce poste.
Encore une marge de progression
Au fil des vingt premières minutes, Yamal a montré une créativité débordante, avec des incursions extérieures, des décalages et des accélérations. Nuno Mendes n’a jamais basculé et a répondu par des interventions physiques et des placements intelligents, imposant son territoire sans altérer son équilibre. En fin de match, Mendes a même été proche d’être l’auteur d’un dernier acte décisif sur une tête, donnant une image de latéral gauche capable de peser jusqu’au bout du temps additionnel.
Ce duel gagnant ne remet pas en cause les limites potentielles de Mendes, mais il confirme sa capacité à incarner une époque et une nouvelle philosophie du poste : un latéral gauche total, capable de peser autant dans l’activité défensive que dans la construction et les percées offensives.
