Après un début de match poussif des Bleus, Mbappé a fini par débloquer la rencontre: il a ouvert le score et a offert la passe décisive sur le troisième but, conduisant la France vers une victoire 3-0 face à l’Azerbaïdjan. Cette intervention a donné le ton et montré que le capitaine pouvait être le déclencheur du succès lorsque les temps forts étaient espacés. L’équipe a ensuite assumé la maîtrise, même si le rythme restait inégal durant la rencontre.
Sur le flanc droit, Michael Olise n’a pas pesé comme attendu: rendement moyen, gestes hésitants et pertes de balle qui ont coupé les impulsions offensives. Le scénario a alimenté les débats autour d’une possible première titularisation de Chevalier et de ses implications sur la sélection et l’organisation. Le match a aussi suscité des interrogations sur les choix de Didier Deschamps à la composition et au plan de jeu.
Défensivement, la ligne centrale a tenu le choc et la connexion entre les défenseurs restait intéressante, même si elle a été moins flamboyante que d’habitude. Mbappé est resté le moteur des attaques, montrant des appels et une vitesse capables de débloquer une situation quand l’équipe en avait besoin. Le bloc a été efficace dans la récupération et la remise en jeu, témoignant d’un équilibre retrouvé après une première période sans grande folie.

En seconde période, les changements ont apporté du dynamisme offensif: Akliouche et Camavinga sont entrés à la 70e, Nkunku et Mateta à la 79e, et Thauvin est venu en renfort après la sortie de Mbappé à la 82e. Thauvin a rapidement apporté une nouvelle énergie et a scellé le score à 84e sur son troisième ballon touché, démontrant l’efficacité des ajustements en cours de match.
Du côté azéri, le bloc organisé en 5-4-1 a cherché à contenir les assauts et a été soutenu par un Magomedaliev vigilant, qui a multiplié les interventions. Mustafazada s’est montré actif pour sortir les centres et être sur les trajectoires des frappes. Malgré quelques occasions, l’attaque azérie n’a pas réussi à peser durablement face à une défense française bien organisée, et les efforts n’ont pas suffi pour renverser le cours du match.
Enfin, Deschamps a opéré un retour au 4-4-2 et a géré la fin de match en fonction du contexte. Le capitaine Mbappé a été l’élément clé qui a tout déclenché, et même dans un contexte de fatigue et de blessure, l’entraîneur a su ajuster les lignes sans que cela ne bouleverse totalement l’équilibre de l’équipe.









