Nîmes Olympique : sauvetage en vue après la DNCG

Nîmes Olympique : sauvetage en vue après la DNCG

Nîmes Olympique, exclu des compétitions par la DNCG, cherche un repreneur pour sauver le club. Actualités football en France.

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Une course contre la montre pour sauver le Nîmes Olympique

Exclu des compétitions nationales par la DNCG, le club emblématique de Nîmes se trouve aujourd’hui dans une situation critique. La prochaine étape cruciale est fixée au 8 juillet, date à laquelle l’équipe doit passer en appel pour tenter de faire valider sa reprise. Avec Rani Assaf, président actuel, mis hors jeu dans ce processus, il devient impératif de trouver rapidement un garant financier solide afin d’assurer la continuité du club.

Une situation chaotique alimentée par les enjeux locaux

Situé dans une ville de 150 000 habitants, souvent décrite comme un petit Marseille ou un grand village, le Nîmes Olympique est profondément ancré dans le cœur de ses supporters. Mais la gestion du club ressemble davantage à une cour de récréation qu’à une institution sportive structurée : les discussions s’enchaînent dans tous les sens, mêlant mensonges, démentis, attaques et défenses. La recherche d’investisseurs sérieux est compliquée par la nécessité de clauses de confidentialité, presque impossible à faire respecter dans un environnement aussi mouvementé.

Des investisseurs en lice pour le sauvetage du club

Malgré cette atmosphère de chaos, le club croco, qui n’a jamais été champion de France mais détient un record unique, cherche encore un repreneur. Selon Franck Proust, premier adjoint au maire et président de Nîmes Métropole, plusieurs contacts ont été établis : « Nous avons reçu trois potentiels repreneurs. Avec Yannick Liron, président de l’Association Nîmes Olympique, nous en rencontrons un ce samedi et un autre en visio. »

Les noms dans la balance : entre sérieux et spéculation

Parmi ces candidats, un nom revient avec insistance : celui de Thierry Cenatiempo, un entrepreneur de 62 ans originaire du Rhône, installé dans le département. Il aurait proposé de garantir un million d’euros pour soutenir la nouvelle structure juridique, une SAS, qui défendrait l’avenir du club devant la commission d’appel de la Fédération, probablement le 8 juillet. La direction actuelle, incarnée par Rani Assaf, serait prête à céder gratuitement la marque et l’appellation Nîmes Olympique à cette nouvelle entité, permettant ainsi au club de continuer à évoluer en National 2 sous le même nom.

Le stade des Antonins, futur lieu de reprise pour le Nîmes Olympique

Une rivalité d’intérêts au sein de la municipalité

Cependant, d’autres voix s’élèvent. Selon nos sources, un autre candidat aurait manifesté son intérêt en proposant un investissement de 3 millions d’euros. Ce dernier entretient des liens étroits avec la Ville, ce qui pourrait compliquer la situation. La rivalité entre ces deux options risque de créer des divisions au sein de l’échelon local, d’autant que le prochain conseil municipal, prévu le 12 juillet, pourrait entériner la location par la municipalité du centre d’entraînement de la Bastide ainsi que du stade des Antonins à Rani Assaf.

Une reconstruction sportive en marche

Côté sportif, le club se prépare déjà à la saison à venir avec un trio composé de Marc Collat, ancien entraîneur de Reims et actuel directeur de la formation du PSG, de Mickaël Gas, coach de la réserve en Régional 1, et de Samuel Cruz, ancien entraîneur d’Uzès en National, qui encadrent les jeunes et préparent la relève. La stabilité sportive semble être une priorité pour assurer la continuité malgré la crise financière et administrative.

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