Netflix et la Ligue 1 : des droits sportifs trop chers ?
Netflix n'est pas prêt à diffuser la Ligue 1 face aux droits chers.
France
Quel avenir pour les droits sportifs en France, notamment pour la Ligue 1 ? Alors que Netflix fait l’objet de nombreuses interrogations, en particulier après les péripéties de DAZN, son positionnement sur le marché des droits sportifs suscite l’intérêt.
Des droits sportifs trop chers pour Netflix
Dans une interview récente accordée aux Echos, Greg Peters, co-dirigeant de Netflix, a affirmé que les droits sportifs étaient « incroyablement chers ». Malgré le succès croissant d’Apple TV+ dans le domaine du sport, notamment avec le football américain, Netflix semble privilégier d’autres types de contenu. La plateforme a récemment acquis les droits du catch de la WWE pour une diffusion en 2025, misant sur des événements marquants plutôt que sur des compétitions régulières.
Selon Peters, « certains diffuseurs se sentent obligés de les acheter », une situation qui ne concerne pas Netflix, qui préfère mettre l’accent sur la création d’événements attrayants pour ses abonnés. Il précise : « C’est un sport qui a énormément de fans, certes, mais dans notre esprit, il s’agit de proposer un véritable événement à nos abonnés plutôt que de simplement diffuser des compétitions sportives. »
La Ligue 1, une absence remarquée
Fait intéressant, Peters n’a pas mentionné la Ligue 1 dans son discours, tandis que la compétition se débat dans les difficultés rencontrées par DAZN pour attirer des abonnés. Au lieu de cela, il a évoqué des compétitions comme la Ligue des champions et la Premier League, affirmant que « l’ajout d’une option d’abonnement plus chère avec du sport ne me semble pas non plus la bonne solution ».
Les concurrents et les défis à relever
Amazon a essayé de tirer parti de l’échec de Mediapro pour acquérir une part importante de la Ligue 1 via Prime Video, mais a finalement renoncé après trois saisons. Ce revers souligne les défis considérables auxquels sont confrontés les diffuseurs qui tentent de s’imposer sur le marché des droits sportifs français.
