Myles Lewis-Skelly : Le débat sur les célébrations au football

Les débuts d’un débat

Lorsque Myles Lewis-Skelly a trouvé une sorte de calme dans la méditation, il a également découvert une tempête dans les archives du football. Cela nous rappelle combien les opinions peuvent évoluer, tout en restant dramatiquement similaires à travers les âges. En janvier 1975, un rapport du Guardian révélait que la Football League voulait interdire les célébrations jugées inappropriées, déclarant que « les baisers et les câlins devraient être arrêtés, et les joueurs continuant à agir de la sorte devraient être accusés de discréditer le jeu ».

FIFA et les règles sur les célébrations

En 1981, FIFA a renforcé cette directive en interdisant « les exubérances de plusieurs joueurs sautant les uns sur les autres, s’embrassant et se câlinant » sur le terrain. Malheureusement, cette volonté de contrôler les célébrations n’a pas eu l’effet escompté, et le débat persiste toujours. Les critiques évoquent que bien que les règles changent, certaines préoccupations du football, comme les « raisons d’être choqué » par ce que les joueurs font, semblent rester inchangées.

L’avis de Tony Scholes

Plus récemment, Tony Scholes, directeur du football de la Premier League, a évoqué ces célébrations dans une interview. Il a déclaré : « Certaines des célébrations ont été très drôles et divertissantes, mais il y a une ligne à ne pas franchir. Une fois que cela devient de la moquerie ou de la critique, nous devrons intervenir. » Cela souligne la tension entre la liberté d’expression des joueurs et le besoin de maintenir le respect dans le sport.

Les conséquences des célébrations

Des cas récents montrent à quel point des célébrations franchissent parfois cette ligne. Par exemple, Iliman Ndiaye a été sanctionné pour avoir imité un goéland après un but marqué contre Brighton. De telles situations interrogent sur la direction que prend le football, notamment en matière de respect du jeu et de la liberté d’expression des joueurs.

Myles Lewis-Skelly, lors de sa dernière célébration, s’est affiché avec une désinvolture qui a été applaudie par certains et critiquée par d’autres. À 18 ans, il a montré une confiance remarquable face à un joueur comme Erling Haaland, et cela met en lumière un aspect essentiel du sport : la rivalité et l’émotion font partie du jeu.

La nature humaine du football

Le football doit conserver son caractère humain. Les moments de joie et d’expression sont ce qui le rend captivant. Lewis-Skelly représente cette nouvelle génération de joueurs qui n’hésitent pas à faire preuve de personnalité sur le terrain. Son élan, sa bravade et sa volonté de ne pas se laisser intimider par les grandes stars du jeu sont louables et devraient être encouragés.

Il est essentiel de se rappeler que le football est avant tout un jeu, un espace d’expression où les émotions peuvent librement circuler. Les règles doivent évoluer pour refléter cet esprit, permettant à chaque joueur de célébrer à sa manière sans craindre des sanctions injustifiées.

Un appel à la réflexion

Il est grand temps que les instances du football réfléchissent sérieusement à la place des émotions et des célébrations sur le terrain. Entendre des voix comme celles de Lewis-Skelly et d’autres jeunes talents peut aider à restaurer l’aspect ludique du football, un élément essentiel qui doit être préservé pour les générations futures.

Réactions des fans

Les réactions des supporters aux célébrations sont variées. Pour beaucoup, ces moments ajoutent une couche d’excitation au jeu. Cependant, d’autres estiment qu’elles peuvent parfois aller trop loin. Il est crucial d’avoir une discussion ouverte sur le sujet afin de trouver un équilibre entre expression personnelle et respect des traditions du football.