L’équipe de France féminine de rugby a poursuivi son chemin en Coupe du Monde en infligeant une démonstration au Brésil: 84-5, à Exeter, en Angleterre, dimanche 31 août. Quatorze essais ont rythmé la rencontre, permettant au XV de France d’assurer une place directe en quarts de finale.
Les Bleues ont imposé leur maîtrise dès les premières minutes, s’appuyant sur une dynamique offensive efficace et sur le retour de Pauline Bourdon Sansus, demi de mêlée de retour après deux matches de suspension. Cette entraîne et cette combinaison ont permis à la France d’aligner les essais et de prendre rapidement l’ascendant sur des Brésiliennes largement dépassées par le rythme du match.
Plusieurs joueuses se sont illustrées avec des doublés, notamment Arbey, Boulard, Ménager et Okemba, qui ont contribué à cette avalanche offensive. Malgré le score fleuve, les Français n’ont pas égalé le record de la plus large victoire en Coupe du Monde féminine, détenu par l’équipe face au Japon en avril 1999 avec 99 points inscrits contre zéro. Le parcours actuel reste toutefois exceptionnel et illustre la puissance collective de cette formation.
La première période a été particulièrement prolifique, avec neuf essais inscrits avant la mi-temps. En seconde période, le rythme a légèrement diminué, partiellement en raison des nombreux changements et du soutien enthousiaste du public brésilien, qui n’a pas cessé d’encourager son équipe. Les Brésiliennes se sont montrées combattives et ont tenu le ballon davantage, mais sans pouvoir ralentir les vagues françaises.
À la 64e minute, Bianca Silva a inscrit le tout premier essai de son pays en Coupe du Monde, marquant l’histoire du rugby féminin brésilien. Cette réalisation demeure l’unique point pour le Brésil dans ce match lourd, mais elle restera une étape marquante dans le développement du rugby féminin au Brésil.
Pour viser la première place du groupe D, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz devront désormais affronter l’Afrique du Sud. Cette rencontre déterminera la position dans le classement et, selon les scénarios, pourrait permettre d’éviter les doubles champions du monde en titre, les Néo-Zélandaises, dans la suite de la compétition.
Cette sortie confirme la solidité de l’équipe de France sur la scène internationale et ouvre des perspectives intéressantes pour la suite de la Coupe du Monde de rugby, où l’objectif reste les quarts de finale et, ensuite, l’exploit collectif sur la scène mondiale du rugby féminin.









