Le rugby international pourrait connaître une révolution en 2028 avec la mise en place d’un Mondial réunissant 16 clubs issus de différentes compétitions majeures. Après le football, c’est au tour du rugby de s’ouvrir à une compétition mondiale inédite, qui promet de marquer l’histoire de ce sport. L’European Professional Club Rugby (EPCR), organisateur de la Champions Cup et de la Challenge Cup, a confirmé l’intérêt unanime des ligues européennes pour cette initiative ambitieuse.
Un projet soutenu par les principales ligues européennes de rugby
Les ligues européennes, comprenant le Top 14 français, la Premiership anglaise, ainsi que l’United Rugby Championship regroupant les équipes irlandaises, écossaises, galloises et sud-africaines, ont exprimé leur accord lors d’un récent comité de l’EPCR. Ces instances ont approuvé à l’unanimité la tenue d’un premier Mondial de rugby en club dès 2028, avec une ambition de rassembler les meilleurs clubs des deux hémisphères.
Ce projet s’inscrit dans une volonté de créer une compétition internationale de haut niveau, réunissant 16 clubs : huit issus de la Champions Cup, sept du Super Rugby, et un club japonais. La compétition pourrait ainsi devenir un rendez-vous incontournable pour le rugby mondial.
Organisation et format de la compétition
Le Mondial de rugby 2028 serait organisé par l’EPCR et se déroulerait en juin 2028. La première édition pourrait ouvrir la voie à une seconde en 2032. La compétition rassemblerait :
- Huit clubs européens issus de la Champions Cup
- Sept clubs du Super Rugby, regroupant des équipes néo-zélandaises, australiennes et du Pacifique
- Un club japonais
Ce format vise à offrir un spectacle de haut niveau tout en favorisant l’échange entre les différentes confédérations. Cependant, la réalisation de cet événement nécessite encore l’accord officiel des fédérations du Super Rugby et de la Rugby League One japonaise, ainsi que la gestion d’un calendrier déjà très chargé pour le rugby mondial.
Défis logistiques et perspectives
Organiser un Mondial de clubs de rugby en juin pose des défis logistiques importants, notamment en raison des longs déplacements et de la fin de la saison pour certaines ligues. Le Top 14 français, par exemple, se termine généralement fin juin, ce qui pourrait compliquer la disponibilité des joueurs et la gestion de leur fatigue.
Selon le directeur général de l’EPCR, Jacques Raynaud, ce tournoi resserré sur quatre semaines nécessitera encore des financements et une organisation précise pour assurer son succès. La compétition pourrait ainsi devenir un rendez-vous phare du calendrier international du rugby, apportant une nouvelle dimension à la discipline.









