Pour la première de Sébastien Pocognoli à Louis-II, Monaco a pris le contrôle du match face à Tottenham et a imposé son tempo en début de rencontre. Maghnes Akliouche a été l’un des moteurs offensifs, multipliant les courses et les appels dans la profondeur. Les Monégasques ont tenté de percuter dans les couloirs et devant le but, sans toutefois trouver le cadre à la pause. Le zéro à zéro ne reflète pas l’intensité offensive du premier acte.

Guglielmo Vicario a bouleversé le cours du match en multipliant les arrêts décisifs. Balogun a vu sa tentative bloquée sur l’ouverture du score à la 28e et la parade suivante à la 36e a été magistrale. Vicario a ensuite repoussé une frappe dangereuse et a contribué à maintenir le score vierge jusqu’au repos. Monaco a conservé la maîtrise du ballon et poursuivi ses incursions offensives après la pause.
En défense, Van de Ven a été le pilier de Tottenham et a neutralisé Balogun dans les duels, même lorsque les Monégasques ont trouvé des brèches en profondeur. Richarlison et Kudus ont tenté d’exploiter les ralentissements sans jamais trouver le cadre, et l’équipe monégasque s’est montrée dangereuse sur coups de pied arrêtés et dans les relais rapides. Balogun a vécu une première période active mais a manqué cruellement de concrétisation. L’ASM a confirmé une certaine maîtrise du jeu, même si les occasions franches n’ont pas été au rendez-vous.
En seconde période, Golovine est venu apporter de la technique et du souffle dans l’entrejeu, permettant à Caio Henrique de remonter le couloir droit et à l’équipe de mieux structurer ses actions. Minamino est ensuite entré en fin de partie, suivi par d’autres renforts offensifs, sans toutefois trouver la touche finale. Balogun a par ailleurs connu une fin de match plus discrète et l’équipe monégasque n’a pas réussi à convertir ses dernières situations. Le match s’est conclu sur un nul qui reflète une performance collective solide mais des difficultés à convertir les occasions.









