L’important était de rebondir trois jours après la débâcle contre Bruges en Ligue des champions et d’afficher un bilan de quatre victoires en cinq matches de Ligue 1, un palmarès que plusieurs formations envient à Monaco. Adi Hütter a été clair sur l’ordre des priorités : le résultat d’abord, le reste ensuite.
Krépin Diatta a connu une belle entrée au poste d’arrière droit après la blessure d’Aladji Bamba et le déplacement de Jordan Teze en milieu défensif (33e). En attaque, les initiatives se sont multipliées : Mika Biereth a trouvé le chemin des filets, Takumi Minamino, passeur décisif pour le but du Danois, a encore été actif, Ansu Fati a été épatant, et George Ilenikhena a inscrit un but sur une passe de Stanis Idumbo, autre recrue.
Neuf joueurs se disputent désormais les quatre postes offensifs, avec Akliouche, Brunner et Balogun sur le banc et Golovine blessé, le tout complétant l’effectif lors de ce turnover nécessaire à l’avant. Les Monégasques veulent garder le rythme et l’animation offensive, tout en veillant à mieux sécuriser le bloc défensif.
Monaco a remporté un match de Ligue 1 après avoir été mené pour la quatrième fois cette année 2025 (4-2 contre Auxerre le 1er février, 7-1 contre Nantes le 15 février, 2-1 contre Nice le 29 mars et 5-2 ce dimanche).
Avant ce 5-2, Monaco avait connu une période difficile : la première demi‑heure a ressemblé à une horreur, et Philipp Köhn a empêché le doublet adverse en détournant un tir de Koffi Kouao (20e) après l’ouverture du score d’Habib Diallo (13e). La défense monégasque a manqué de vivacité sur certaines situations et Metz aurait pu passer devant si les contres avaient été mieux exploitables. L’expression collective est restée en deçà des attentes durant plus de la moitié du temps, puis Monaco a repassé la vitesse et a su prendre le contrôle jusqu’à mener 2-1 au retour des vestiaires.
Pour la troisième fois d’affilée en Ligue 1, Monaco a dû s’emparer de la victoire sur le fil, après Strasbourg (3-2, Minamino à la 90e+6) et à Auxerre (2-1, Ilenikhena à la 89e). Hütter n’exonère pas son groupe de responsabilités : « Ce n’était pas notre meilleur match, mais après Bruges on avait peu de confiance. On a joué trop lentement, on n’a pas bien défendu, il n’y avait pas assez de mouvements et d’agressivité et Metz était la meilleure équipe. C’est tout ça qui nous a manqué, mais on a marqué cinq buts. »









